L’ancien président de la République française, Nicolas Sarkosy, a été condamné hier, jeudi 30 septembre, à la peine maximale d’un an de prison ferme pour avoir dépassé la somme autorisée pour une campagne électorale lors de la présidentielle de 2012. Il aurait en fait dépensé le double de la somme légalement permise, à travers l’agence de communication Bygmalion pour des meetings notamment. 13 autres personnes qui ont participé à sa campagne ont aussi été condamnées.
Il « a poursuivi l’organisation de meetings », après avoir été « averti par écrit du risque de dépassement » du plafond légal, a rappelé la présidente de la 11e chambre correctionnelle, Caroline Viguier. « Ce n’était pas sa première campagne, il avait une expérience de candidat », a poursuivi la magistrate qui l’a condamné.
La peine de prison sera néanmoins aménageable en détention à domicile sous surveillance électronique. Mais l’ancien président de la République n’a pas porté de bracelet électronique hier, puisque le tribunal n’a pas demandé, comme il aurait pu le faire, l’exécution immédiate de la peine prononcée et son aménagement. Sarkosy , qui n’a pas assisté à l’énoncé du jugement, fera appel, comme lors de sa condamnation en mars dernier dans l’affaire dite des écoutes.