Un seul missile Satan 2 aurait la capacité de rayer la France de la carte. Le missile RS-28 Sarmat surnommé Satan 2 a effectué un premier tir réussi cette semaine. En phase d’essai, le missile est capable d’esquiver les défenses aériennes et de frapper n’importe où dans le monde. Armé de 10 têtes nucléaires. L’annonce d’un tir réussi avant-hier affole dans le contexte tendu de la guerre en Ukraine.
Une capture réalisée à partir d’une séquence vidéo publiée par le ministère russe de la Défense le 20 avril 2022 montre le lancement du missile balistique intercontinental Sarmat sur le champ d’essai de Plesetsk, en Russie.
Le président russe Vladimir Poutine s’est félicité mercredi 20 avril du premier tir réussi du nouveau missile balistique intercontinental dénommé Sarmat, en référence au nom d’un peuple nomade ayant vécu pendant l’Antiquité autour de la mer Noire, entre la Russie et l’Ukraine actuelles.
Affublé du sinistre surnom « Satan 2 » par les analystes de l’OTAN, ce missile est présenté comme une arme de nouvelle génération de très longue portée que le président Vladimir Poutine qualifie de « sans équivalent » ou encore « invincible ».
Le « RS-28 Sarmat » (son nom officiel) est un missile lourd balistique intercontinental d’une portée de 18 000 km, pouvant emporter jusqu’à 10 têtes nucléaires, d’un poids dépassant 200 tonnes, et équipé du planeur hypersonique Avangard, selon une note du Centre de documentation de l’École militaire du ministère des Armées français. Selon le président russe, le missile a la capacité de « déjouer tous les systèmes antiaériens modernes ».
Selon le site spécialisé redsamovar, la charge offensive du missile peut être soit des têtes indépendantes, soit des planeurs hypersoniques Avangard.
Les missiles hypersoniques russes Avangard sont présentés comme « pratiquement invincibles » grâce à leur capacité à changer de cap et d’altitude à très haute vitesse, une vitesse qui a atteint Mach 27, soit 27 fois la vitesse du son, rapporte BFM .
En 2019, Vladimir Poutine avait affirmé que le Sarmat n’avait « pratiquement pas de limites en matière de portée » et qu’il était capable de « viser des cibles en traversant le pôle Nord comme le pôle Sud ».