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: Le 25/05/2023 à 08:52 | MAJ à 18/07/2024 à 17:28
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Publié : Le 25/05/2023 à 08:52 | MAJ à 18/07/2024 à 17:28
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L’offshore mauricien se retrouve une nouvelle fois projeté au-devant de la scène… et pas forcément pour les bonnes raisons. Dans le cadre d’une enquête en collaboration avec les autorités gabonaises, l’ICAC a obtenu le gel de Rs 500 millions qui se trouvaient dans sept comptes offshores. La source de cet argent serait des délits de corruption, des détournements et des blanchimentsc d’argent impliquant des politiciens au Gabon.

Hier, la Commission anticorruption a obtenu le gel de Rs 500 millions. Cette forte somme, qui proviendrait d’activités illicites, a été plantée dans sept comptes dans l’offshore mauricien. Des hommes très puissants au Gabon, faisant partie du pouvoir et certains même de la présidence, serait impliqués.

L’enquête de l’ICAC a débuté deux mois de cela, soit en mars 2022. La Commission anticorruption a été mise sur la piste de quelques hommes d’affaires gabonais. Ils seraient les ‘ultimate beneficial owners’ de cinq compagnies qui se trouvent dans l’offshore mauricien. Ce n’est pas tout ! Ils détiendraient aussi, selon les enquêteurs de l’ICAC, de grosses sommes d’argent dans sept comptes en banque. Deux Gabonais ont été identifiés à ce jour, soit Gervais-Martial Koulayo-Houlpaye et Raphael Nze Minko.

Dans le cadre d’une opération, baptisée ‘Scorpion’, les autorités gabonaises ont lancé deux mandats d’arrêt internationaux contre ces deux hommes d’affaires. Raphaël Nzé Minko est aussi le vice-président du Mouvement républicain et citoyen alors que Gervais Martial Koulayo Houlpaye est le co-fondateur de la compagnie Easytech Gabon. Ils ont tous deux fui leur pays. Ils sont des proches de Brice Laccruche Alihanga. Ce dernier, ancien directeur de cabinet du président du Gabon, Ali Bongo, a été épinglé dans cette affaire. Selon l’ICAC, les deux hommes d’affaires gabonais sont sous le coup d’une notice d’Interpol.

L’argent, soit presque 6 millions d’euros et 5 millions de dollars, a été gelé suite à une application de l’ICAC. Des perquisitions ont eu lieu au sein de plusieurs compagnies offshore et des documents ont été saisies. Les responsables de ces compagnies seront appelés à s’expliquer incessamment par l’ICAC pour déterminer si les procédures de contrôle préalable ont été suivies.

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