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Keshinee: Le 20/05/2025 à 08:42 | MAJ à 20/05/2025 à 08:44
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CUREPIPE-COURT
Publié : Le 20/05/2025 à 08:42 | MAJ à 20/05/2025 à 08:44
Par : Keshinee

Le dossier de recrutements controversés au sein de la Local Government Service Commission (LGSC) franchit une nouvelle étape judiciaire.

Ce mardi 20 mai, l’ancien président de l’organisme, Bhanooduth Beeharee, ainsi que quatre anciens membres du conseil d’administration, Purnima Devi Rawoteea, Reshad Bhaukaurally, Premchand Tanakoor et Jean Bruneau Dorasami, devront comparaître devant le tribunal de Curepipe. Ils font face à des accusations provisoires de « public official using office for gratification ».

Tout a commencé le vendredi 17 mai, avec le licenciement de plusieurs employés « temporaires » affectés aux collectivités locales. Le ministre des Collectivités locales, Ranjiv Woochit, a expliqué que 1 731 recrutements avaient été effectués entre le 1ᵉʳ janvier et le 3 octobre 2024, uniquement par l’ex‑président Bhanooduth Beeharee, en dehors du cadre légal qui exige l’aval du board de la Local Government Service Commission (LGSC).


L’affaire a été confiée à la Financial Crimes Commission (FCC), qui a procédé à une série d’interpellations ce lundi 19 mai. Après des interrogatoires « under warning », les cinq anciens responsables ont été relâchés sous parole, mais comparaitront devant le tribunal de Curepipe ce mardi 20 mai, sous des charges provisoires de « public official using office for gratification ».


Dans une déclaration à la presse, Me Siddartha Hawoldar, avocat de Premchand Tanakoor, affirme que les décisions prises par son client n’étaient nullement guidées par des intentions frauduleuses. Il évoque plutôt un souci d’efficacité administrative. Selon lui, des fuites d’informations fréquentes à l’époque compromettaient la confidentialité des nominations. D’où, dit‑il, la décision du président d’alors de centraliser le processus pour en assurer la rigueur et la discrétion.