Le 25 juin 2020, dans le sillage du scandale St-Louis, Ivan Collendavelloo, alors Premier ministre adjoint, avait été révoqué par Pravind Jugnauth, après qu’il ait refusé de démissionner. Une correspondance, reçue par le Premier ministre, qui concernerait les conclusions d’un rapport de la Banque Africaine de développement, aurait fait état de corruption.
À la lumière de celle-ci est intervenue la révocation d’Ivan Collendavelloo. Après bientôt trois ans, l’enquête traîne et Ivan Collendavelloo n’a toujours pas été convoqué par l’ICAC. De numéro 2 du gouvernement, le leader du ML se retrouve cloué à un simple siège de ‘back bencher’ au même titre qu’un Kenny Dhunoo, Sandra Mayotte ou encore SubhashniLutchmun-Roy. Rappelons que PravindJugnauth avait aussi soutenu que le nom de Paul Bérenger avait été cite, sans en dire plus.
Trois années après l’éclatement de ce scandale, des questions se posent. Selon les informations de Top Fm, le document ou lettre ou correspondance ou bout de papier, comme qualifié par Ivan Collendavelloo, ne contient même pas de signature.
Dans l’émission Radar Lepep vendredi, RajenValayden, rédacteur en chef de Capital, dit disposer des informations dans le même sens et va même plus loin. Il affirme que le rapport de la Banque Africaine de développement n’existe même pas et qu’il faut faire la différence avec l’enquête de la firme danoise, la BWSC.
Lors du meeting du MSM à Vacoas le 1er mai dernier, Ivan Collendavelloo avait confirmé un malaise MSM-ML. Face à ce développement, le malaise risque de s’amplifier.