Emerging India Fund Management Limited avait vu ses licences commerciales et d’investissement être annulées pour non-respect présumé des réglementations liées au blanchiment d’argent, aux normes de comptabilité et d’audit, à la gouvernance d’entreprise et à la tenue des registres des clients et des transactions. Cette information est cruciale pour les organismes d’enquête en Inde.

Un porte-parole de la Financial Services Commission mauricienne a déclaré au Indian Express que toute révocation de licence est de nature permanente. Les responsables doivent prendre les mesures appropriées pour une dissolution ordonnée de leur entreprise et l’acquittement de leurs responsabilités.

La révocation des licences d’Emerging India Fund Management Limited est capitale car selon les dossiers du régulateur des marchés indiens, le Securities and Exchanges Board of India, cette société est l’actionnaire de contrôle d’Emerging India Focus Funds et d’EM Resurgent Fund. Ces deux investisseurs étrangers d’Adani font l’objet d’une enquête, tout comme 11 autres entités étrangères détenant des actions Adani.

En mai, un groupe d’experts, constitué par la Cour suprême indienne pour superviser les enquêtes, avait noté que le régulateur des marchés n’avait rien découvert d’anormal. Cette information constitue un rebondissement important. D’autant que les prétendues irrégularités dans la gestion des fonds d’Emerging India Fund ne faisaient pas partie du rapport de la société américaine Hindenburg Research en janvier.

Le document alléguait que le groupe Adani était en train de réaliser la « plus grande escroquerie de l’histoire de l’entreprise » et qu’il était impliqué dans des fraudes comptables, une utilisation inappropriée des paradis fiscaux et du blanchiment d’argent.