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Alex: Le 25/08/2022 à 08:29 | MAJ à 10/07/2024 à 19:00
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Publié : Le 25/08/2022 à 08:29 | MAJ à 10/07/2024 à 19:00
Par : Alex

C’est le secrétaire permanent du ministère de l’Égalité des genres et de la famille qui avait déposé une demande pour que le garçon de 7 ans retourne vivre auprès de son père à La Réunion. Celle-ci n’a pas été acceptée par la Cour suprême. La décision a été rendue le lundi 22 août 2022. L’enfant et sa mère vivent à Maurice depuis sept ans. Le gamin avait 11 mois lorsque sa maman a quitté La Réunion en septembre 2015. Le père, qui habite St Denis, avait porté plainte en octobre 2016.

Le père est de nationalité française et la mère mauricienne. Ils vivaient à La Réunion. Après leur mariage religieux, la femme a donné naissance à un garçon en octobre 2014. Deux mois plus tard, soit en décembre, le couple s’est séparé. La même année, la maman a demandé au tribunal de St Denis de lui octroyer l’autorité parentale de manière exclusive. Sa demande a été rejetée en août 2015. Le père a été autorisé à rendre visite à son fils.

Cependant, en septembre 2015, la femme a pris l’enfant et est venue à Maurice. Le père a alors déposé plusieurs plaintes contre son ex-femme, l’accusant de ne pas avoir mis leur enfant à sa disposition afin qu’il puisse bénéficier de ses droits de visite.

Dans son jugement, la juge Renuka Devi Dabee a utilisé le terme « illicite » pour qualifier la décision de la mère de prendre l’enfant et de venir à Maurice. Elle a cependant ajouté que si une demande de rapatriement d’un l’enfant est faite au bout d’un certain temps, le tribunal doit tenir compte de l’intégration du petit dans son nouvel environnement.

Elle a ajouté que le père savait que l’enfant et sa mère étaient à Maurice depuis décembre 2015. Cependant, il a pris plus d’un an, pour initier une action devant la justice.

La juge conclut qu’il n’est pas dans l’intérêt de l’enfant de le renvoyer à La Réunion à un âge aussi tendre. Cela, alors qu’il a vécu avec sa mère depuis sept ans. L’enfant, selon elle, pourrait subir un préjudice psychologique s’il est loin de l’endroit où il a vécu pendant ces 7 dernières années.

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