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: Le 21/05/2021 à 13:10 | MAJ à 18/07/2024 à 17:25
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Publié : Le 21/05/2021 à 13:10 | MAJ à 18/07/2024 à 17:25
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Ils portent de faux seins et ont obtenu des millions de roupies en faisant chanter des hommes et des femmes qui se sont déshabillés devant des webcams ou y ont tenu des conversations chaudes. C’est la nouvelle tendance du sextortion en Chine et certains de ces escrocs ont exploité des « clients » parlant anglais dans d’autres pays.
Ces escrocs masculins sur Internet se font passer pour des femmes avec une peau d’imitation et des seins prothétiques afin de participer à des discussions nues en direct à travers Webcam ou WhatsApp et Telegram Messenger sur téléphone portable.
Ils demandent ensuite à leurs victimes de télécharger une application qui leur permet ensuite d’obtenir tous les mails et adresses des amis et collègues de leurs victimes ainsi que son numéro de portable et ses mots de passe.
Ils filment ensuite secrètement ces hommes nus avant de les faire chanter pour de grosses sommes d’argent.
La police a lancé un avertissement officiel aux personnes prenant part à ces chantages, qui se propagerait comme une traînée de poudre à travers le monde principalement en Asie.
La police a même publié une vidéo sur le réseau social chinois Weibo pour sensibiliser le public aux techniques utilisées afin qu’il ne tombe pas dans le piège.
Dans la vidéo, les agents montrent comment les escrocs se déguisent en «fausses femmes» – et montrent à quel point ils peuvent sembler authentiques.
Les policiers sont photographiés portant un soutien-gorge et des sous-vêtements avant de retirer la peau prothétique, révélant une poitrine masculine en dessous.
La vidéo montre ensuite des images de deux hommes tenant des ensembles de déguisements de «fausse peau».
Une voix off d’une policière dit : “Vous pensez que ce que vous pensez est en vérité ce que vous pensez?”
Elle ajoute ensuite: “Les garçons, ne discutez pas nus. C’est une escroquerie”.
La vidéo a été publiée à l’origine dans la province orientale du Zhejiang, puis partagée par les comptes sociaux de la police à travers la Chine et en Grande-Bretagne.
Les fraudeurs passent des semaines à préparer leurs victimes avant de les inviter à des discussions à «nues».
Les escrocs les encouragent à télécharger ce qui semble être une application de chat vidéo, mais qui est en fait un logiciel espion conçu pour analyser leurs contacts téléphoniques et électroniques.
Ces escroqueries ont pris de l’ampleur pendant la pandémie de coronavirus et le confinement dans plusieurs pays.

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