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Sahil Jeemon: Le 14/11/2025 à 11:51 | MAJ à 14/11/2025 à 11:55
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Publié : Le 14/11/2025 à 11:51 | MAJ à 14/11/2025 à 11:55
Par : Yeshoda Keenoo

À Singamanie, Bois-Marchand, les squatters vivent depuis des décennies dans des conditions précaires entre maisons en tôle, inondations récurrentes et incertitude quant à leur avenir foncier. Malgré ces difficultés, la communauté garde espoir de voir enfin leurs terrains régularisés et de pouvoir léguer un jour leurs maisons à leurs enfants, après la visite officielle du ministre du Logement et des Terres, Shakeel Mohamed, accompagné de la députée Annabelle Savabady, sur le site hier.

Pamela Claire fait partie de ces familles qui ont bâti leur vie à Singamanie il y a près de vingt ans. Elle se souvient des saisons de pluie, synonymes d’angoisse et d’inondations. Aujourd’hui, Pamela respire un peu mieux. Elle dit se sentir rassurée à l’idée qu’un véritable changement puisse enfin voir le jour.

Plus loin, Kelwin observe le terrain qu’occupaient autrefois ses parents. Ils y ont vécu pendant un demi-siècle, toujours dans l’espoir d’obtenir une régularisation.

Pour Wesley, un autre habitant, la vie à Singamanie est un combat quotidien. Entre promesses non tenues et travaux improvisés, il explique avoir appris à compter sur la solidarité entre voisins. Malgré tout, il garde foi en l’avenir et espère que les efforts consentis par les habitants finiront par porter leurs fruits.

À Singamanie, chaque foyer a son histoire, mais tous partagent le même rêve : vivre dignement, en toute légalité, sur la terre où ils ont grandi. Pour eux, la régularisation n’est pas seulement une question de propriété, c’est une reconnaissance de leur existence et de leur droit à un avenir stable.