Le Vice-Premier ministre, Paul Bérenger, a dressé un constat inquiétant sur l'état actuel de l'économie mauricienne lors d'une conférence de presse tenue ce samedi, aux côtés du Premier ministre, Navin Ramgoolam.
Parmi les sujets majeurs évoqués figure le projet du Métro Express, qui représente un poids considérable pour l'économie.
Ce projet a entraîné une dette colossale de 17 milliards de roupies, sans compter une perte supplémentaire de 3 milliards en raison des fluctuations monétaires et un coût d'exploitation annuel de 837 millions de roupies.
Pour faire face à cette situation jugée « alarmante », Paul Bérenger a annoncé que le gouvernement envisage de solliciter l'appui de partenaires internationaux.
Par ailleurs, Paul Bérenger a réclamé des mesures correctives immédiates, à commencer par la dissolution de la Mauritius Investment Corporation (MIC).
Il a critiqué la gestion de cette entité, estimant qu'elle n'a pas été à la hauteur des attentes et ne correspond pas au mandat initial de la Banque de Maurice.
Il n'a pas hésité à qualifier l'ancien ministre des Finances, Renganaden Padayachy, de « criminel économique » pour les choix financiers effectués.