Être utile et être au cœur de la communauté. Ce projet de distribution de kits sanitaires s’inscrit dans cette politique globale d’Absa Bank (Mauritius) Limited, dont l’un des volets consiste à valoriser l’immense contribution des ONG à Maurice et à Rodrigues et à apporter un soutien en continu aux groupes vulnérables.
Le mardi 20 juillet, les trois dernières ONG ont reçu leurs kits sanitaires. Il s’agit de l’APEIM Trianon, l’APEIM Port-Louis et SOS Femmes. Au total, ce projet a touché 22 ONGs, ce qui fait 1 700 bénéficiaires à travers l’île. Chaque kit contient des masques, des savonnettes et des thermomètres, explique Jennifer Johnson, Head of Marketing et Corporate Relations chez Absa Maurice.
« Ces équipements de base vont permettre aux bénéficiaires d’opérer plus aisément dans cette période d’après-confinement où le respect des règles sanitaires et la prise de température à l’entrée des bâtiments sont primordiaux », précise Jennifer Johnson, qui se réjouit de constater à quel point ces accessoires sont utiles aux ONGs.
Pour Absa Bank (Mauritius) Limited, selon sa Head of Marketing et Corporate Relations, il est primordial d’être présente au cœur de la communauté. « Pas seulement sur le plan financier, mais en contribuant à bien d’autres niveaux. Cela se voit par les projets auxquels nous apportons notre soutien », souligne-t-elle.
« Un partenaire privilégié »
L’engagement social d’Absa Bank (Mauritius) Limited a permis à l’Association des parents d’enfants inadaptés de l’île Maurice (APEIM) de concrétiser bien des projets. C’est ce qu’explique Jean-Marie Hyacinthe, chef des ateliers au sein de l’ONG et basé à Trianon. « Absa Maurice a été pour nous un partenaire privilégié. Nos relations avec l’institution bancaire remontent à 2010. Elles sont toujours très solides », explique-t-il.
Jean-Marie Hyacinthe explique qu’Absa Maurice a beaucoup aidé l’APEIM au niveau de ses ateliers. L’ONG en opère quatre, situés à Trianon, Port-Louis, Flacq et Curepipe respectivement. Ces ateliers accueillent et forment des jeunes et des adultes atteints d’un handicap intellectuel. Il rappelle que la banque a aidé l’ONG à acquérir des machines industrielles pour la fabrication de vêtements, à installer quatre serres pour permettre des formations en agriculture biologique et à acheter et installer des équipements de cuisine pour la préparation de divers mets. Les vêtements produits, les légumes récoltés et les plats sont vendus aux entreprises des régions où se trouvent les ateliers.
À l’APEIM de Port-Louis, l’on est heureux aussi d’obtenir les kits sanitaires. Alain Rougeot, le responsable de l’atelier de la capitale, reconnaît que ces accessoires seront très utiles. Il explique que les activités organisées par l’ONG aident les jeunes à s’épanouir. « Nous les valorisons dans ce qu’ils peuvent faire par rapport à leur capacité. Nous leur donnons l’espace et les outils à notre disposition, ainsi que notre connaissance, pour qu’ils puissent s’exprimer à leur niveau », souligne-t-il.
Alain Rougeot ajoute que le personnel de l’APEIM dispose d’un service médical et paramédical afin d’aider les jeunes sur le plan psychologique et leur permettre de faire le lien avec d’autres personnes dans le cadre des activités organisées, notamment sportives, artisanales et pratiques.
« Le soutien en continu est important »
SOS Femmes est une autre ONG ayant bénéficié de kits sanitaires d’Absa Bank (Mauritius) Limited. Sa directrice, Ambal Jeanne, explique que l’ONG vient en aide aux victimes de violences domestiques et leurs enfants. SOS Femmes opère un centre d’hébergement à leur intention. « Nous mettons tout en œuvre pour leur offrir le meilleur encadrement possible après le traumatisme que ces victimes ont vécu. Avec l’aide d’une psychologue et d’une avocate, nous nous occupons des volets légal et psychologique. Mais il y a aussi l’aspect reconstructif afin d’aider les victimes à reprendre leur vie en main et vivre sans violence », explique Ambal Jeanne.
La distribution de kits sanitaires n’est qu’un des projets d’Absa Bank (Mauritius) Limited. « Ce n’est pas une fin en soi. C’est simplement une phase d’un grand ensemble », souligne Jennifer Johnson.
La Head of Marketing et Corporate Relations souligne qu’il y a plusieurs autres projets initiés par l’institution bancaire. « Pour nous, le soutien en continu est important. Il ne s’agit pas de venir et de disparaître. D’ailleurs, nous n’avons pas qu’un seul projet, mais plusieurs avec ces différentes ONGs. Donc, on s’adapte. On reste à l’écoute des besoins de ces ONGs et on essaie autant que possible d’aider dans la mesure du possible », conclut Jennifer Johnson.
