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Alex: Le 24/08/2022 à 09:03 | MAJ à 24/08/2022 à 09:03
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Publié : Le 24/08/2022 à 09:03 | MAJ à 24/08/2022 à 09:03
Par : Alex

Ça y est ! Le livre de l’avocat britannique Philippe Sands est dans les kiosques en Grande-Bretagne. « The Last Colony » revient sur le jugement de la cour internationale de justice sur les Chagos, qui a « mis fin à l’héritage colonial britannique en Afrique », ainsi que le combat de Liseby Elysée. La presse britannique évoque un « secret honteux » de la perfide Albion.

« La honte coloniale de la Grande-Bretagne ! » C’est le titre qu’a choisi The Tablet. L’auteur souligne que le dernier livre de Philippe Sands « est écrit à partir d’un sentiment d’injustice bouillonnant, distillé en un compte-rendu médico-légal de la malfaisance internationale, assaisonné d’ironie et de mépris à peine dissimulé… »

Tim Adams, du Guardian, souligne que le cas évoqué par l’avocat britannique met en lumière « l’hypocrisie postcoloniale qui continue d’utiliser les conventions des Nations unies sur les droits de l’homme comme base pour l’autodétermination souveraine du peuple des îles Falkland ou de Gibraltar, mais qui, pendant des décennies, a totalement ignoré l’application de ces conventions dans le cas des Chagossiens ».

The Times, lui, reprend une phrase de Philippe Sands qui souligne que depuis le jugement historique, « deux Premiers ministres et cinq secrétaires d’État aux Affaires étrangères ont embrassé l’anarchie, pour des raisons qui ne sont pas claires, dans l’espoir de faire front et de faire disparaître le problème ».

Rappelons que le sous-titre de « The Last Colony », choisi par la maison d’édition, est : « Un récit sur l’exil, la justice et l’héritage colonial de la Grande-Bretagne ».

Le livre, selon le résumé, met en lumière les horreurs persistantes de la domination colonialeet la lutte pour la justice face à un crime contre l’humanité. Mais il est aussi « le combat d’une femme pour la justice, un drame judiciaire et un voyage personnel qui se termine par un jugement historique ».

La femme en question est Liseby Elysée, jeune mariée de 20 ans et attendant son premier enfant lorsqu’elle est déportée le 27 avril 1973. Elle avait témoigné devant la cour internationale de justice et faisait partie de l’expédition qui était partie aux Chagos pour une étude scientifique, il y a quelques mois.

 

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