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Zufarullah: Le 07/03/2025 à 16:56 | MAJ à 07/03/2025 à 20:55
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Publié : Le 07/03/2025 à 16:56 | MAJ à 07/03/2025 à 20:55
Par : Zufarullah

Le surintendant de Police Ashik Jagai, ex patron de la défunte Special Striking Team (SST) a logé une plainte au poste de police de St-Pierre ce vendredi matin.
Dans la plainte, plusieurs éléments et relations entre plusieurs suspects sont mentionnés. 


Voici ce qui découle du document :


Ashik Jagai explique qu’il a été placé à la tête de la Special Striking Team en 2022, sous les ordres du commissaire de police d’alors.

Le surintendant qui compte plus de 35 ans de service ajoute que lors de son passage à la SST, il a procédé à l’arrestation de plusieurs personnalités éminentes telles que l’avocat Akil Bissessur, Bruneau Laurette et Vimen Sabapati, parmi d’autres.

“Needless to say that they received help from various lawyers,media person and also their political connections.”  

Ce sont les mots d’Ashik Jagai qui maintient qu’il aurait lui agit en toute impartialité  face à plusieurs intimidations de part et d’autre.

Ashik Jagai déplore également le fait que les suspects mentionnés ont tenté de manipuler plusieurs éléments des enquêtes respectives et ainsi dissimuler des preuves. Ceci, afin de nuire à la réputation de la défunte Special Striking Team et de la force policière dans son ensemble.

La déposition fait également état de machinations après les résultats des dernières législatives et le surintendant ajoute qu’il avait même déposé plainte en ce sens au poste de police de St Pierre.

« Ils n’ont rien à perdre pour ne pas aller aux assises et risquer une lourde peine de prison », peut- on lire.

Ashik Jagai dit dans sa plainte qu’un rapport intérimaire a été envoyé au bureau du Directeur des poursuites publiques mettant en lumière de possibles complot pour nuire à cette enquête.

En ce qui concerne l’ex policière Diny Goomanee Mourandie, le surintendant fait comprendre qu’elle avait été mutée hors de la SST dans le cadre de cette affaire pour éviter tout conflit d’intérêt.

La plainte fait mention de vidéos incomplètes diffusées, afin de soutenir la version de l’ex WPC Goomanee déposée un jour plus tôt aux casernes centrales.

L’officier de police considère cette manœuvre comme très sérieuse et comme une tentative pour déstabiliser la sécurité nationale, soulever des doutes, ternir la valeur des preuves recueillies, retarder l’enquête et ainsi faire tomber toutes les charges retenues.

Ashik Jagai trouve cela aberrant que des preuves en relation à une affaire soit publiées et ainsi étalées en public. Il soutient que cela constitue une entrave à la justice.

Il demande à la police d’initier une enquête sur la date du 5 mars dernier. 


Les cameras CCTV entourant les casernes centrales montreraient que l’ex WPC Goomanee aurait été escortée par plusieurs suspects précédemment arrêtés par la SST et des gros bras pour venir porter plainte contre le SP Jagai aux casernes centrales.

Une autre lettre en notre possession, datée du 9 septembre 2024 fait mention d’une éventuelle relation entre le suspect et l’ex WPC Diny Goomanee Mourandie et de certains problèmes de santé et financiers auxquels elle faisait face.

Existerait-t-il un complot ou un lien entre le transfert, le départ de l’ex WPC Goomanee de la police, les vidéos publiées et ses éventuels liens avec Vimen Sabapati ? Qui sont ceux concernés ?