C’est ce qu’a annoncé le Premier ministre dans une réponse à l’Assemblée nationale. Anil Kumar Dip quitte le pays ce mardi 16 mai pour l’île de la Réunion. Cela, après avoir demandé au bureau de l’Attorney General de solliciter les autorités de l’île sœur pour une assistance légale mutuelle.

C’est à la tête d’une délégation que le Commissaire de police se rend à l’île de la Réunion ce mardi. Il y séjournera jusqu’à jeudi. Sa visite à l’île sœur est en lien avec l’enquête initiée par la gendarmerie après l’échouage d’une vedette à Anse des Cascades, Sainte Rose, le lundi 24 avril. Trois Mauriciens avaient été arrêtés ce même jour.

Dans sa réponse liminaire, le Premier ministre a déclaré qu’à ce jour, les autorités françaises n’ont fait « aucune demande formelle d’entraide judiciaire ». Toutefois, il a précisé que la brigade antidrogue et la police réunionnaise continuent de s’échanger des informations.

Pravind Jugnauth a aussi indiqué que le commissaire de police a, dans une lettre datée du 9 mai 2023, demandé au bureau de l’Attorney General de prendre contact avec les autorités françaises en vue d’une assistance juridique mutuelle dans le cadre de cette affaire.

Pravind Jugnauth a aussi déclaré que les 3 Mauriciens arrêtés à l’île de la Réunion feront l’objet d’une arrestation une fois sur le territoire mauricien. Cela, pour avoir quitté le pays sans avoir informé les autorités de l’immigration.

Pravind Jugnauth a aussi déclaré que quatre personnes ont été interrogées dans le cadre d’une enquête initiée sur l’achat du Speed Boat à Maurice. Trois d’entre elles ont été arrêtées et inculpées provisoirement. La quatrième a été autorisée à partir.

À l’heure des questions supplémentaires, Pravind Jugnauth a déclaré que l’un des Mauriciens arrêtés à La Réunion est le fils d’une cadre du PMSD et qu’un des fils du leader de l’opposition a été interrogé dans le cadre de l’enquête initiée à Maurice.