Bloomberg a annoncé hier que la Chine lancera bientôt des essais en phase I pour un spray nasal capable de bloquer le coronavirus.
Or, la Chine n’est pas le premier pays à penser à un spray nasal.
L’idée a surgi le premier en France et a été largement diffusée dans la presse et les réseaux sociaux.
On estime que la Chine tenterait d’en produire un clone pour des raisons de gains économiques.
En effet, si le spray est efficace, le gain économique serait énorme.
En fait, c’est Philippe Karoyan, professeur et chercheur à Sorbonne-Université, qui a eu l’idée de fabriquer des molécules capables de mimer les récepteurs humains. Le but : leurrer le virus, et bloquer le processus infectieux avant même qu’il ne se produise. Cette « barrière chimique » préventive pourrait prendre la forme d’un simple spray nasal, ou de pastilles sublinguales.
Le concept a été breveté, mais n’a pas encore été testé in vivo. Si le produit s’avère efficace et sans danger chez l’Homme, il pourrait arriver en pharmacie d’ici 6 mois…