La nouvelle accueillie a été avec joie par les manifestants qui, méfiants malgré tout, ont la ferme intention de continuer à occuper le palais présidentiel jusqu’à la démission du président du pays. Elle doit être officialisée ce mercredi. Les Sri Lankais rendent en grand partie responsable Gotabaya Rajapaksa de la crise économique sans précédent que connaît le Sri Lanka et ont donc décidé de profiter pour quelques heures du luxe habituellement réservé aux dirigeants de l’Etat, occupant ainsi non seulement le palais présidentiel, mais aussi celui du Premier ministre, et les bureaux de ces deux dirigeants.
“Au cours des six derniers mois, les gens se battaient dans les files d’attente que ce soit pour le carburant, la nourriture, le gaz, etc. Mais maintenant les gens ont de l’espoir”, dit un manifestant.
Face aux pénuries d’alimentation, de médicaments et d’énergie, les Sri Lankais ont manifesté pendant des mois pour dire leur colère, souvent dans la violence. Le calme semble revenu, mais reste le constat dressé dimanche par les Nations unies ; dans ce pays autrefois à revenu intermédiaire, les trois-quarts de la population en sont maintenant à réduire leur alimentation.