L’ancienne ministre de l’Égalité des genres contestait plusieurs passages de la commission d’enquête sur la drogue par le biais d’une révision judiciaire. Mais le jugement rendu ne lui est favorable que sur un point.

Dans leur rapport, Paul Lam Shang Leen et ses assesseurs ont été très critiques à l’égard de Roubina Jadoo-Jaunbocus, surtout concernant le nombre de visites qu’elle a effectuées à la prison.

Ils ont aussi laissé entendre que Roubina Jadoo-Jaunboccus pourrait avoir agi comme intermédiaire dans un cas particulier, en remettant l’argent que lui avait confié Maria Cupidon à un certain Kamasho, détenu pour trafic de drogue.

Dans sa demande de révision judiciaire, Roubina Jadoo-Jaunbocus a notamment argué que la commission Lam Shang Leen ne lui a pas donné l’occasion de s’expliquer. Et que, de ce fait, elle n’a pu donner sa défense.

Dans leur jugement, le chef juge Asraf Caunhye et la juge Nirmala Devat ont retenu cet argument seulement. Ils estiment que les règles de la justice naturelle et le principe d’équité exigeaient que Roubina Jadoo-Jaunbocus soit confrontée aux allégations en question.

Ils ont ainsi ordonné que le paragraphe 4, sous le titre « Mrs Roubina Jadoo Jaunboccus » aux pages  882-883 soit retiré du rapport de la Commission d’enquête.

C’est le seul aspect favorable à Roubina Jadoo-Jaunbocus. Car tous les autres aspects de sa demande ont été rejetés.

D’ailleurs, le chef juge et la juge Devat soulignent qu’étant donné le fait que la demande de Roubina Jadoo-Jaunbocus n’a été que « partiellement accédée », elle devra partager équitablement les coûts de l’affaire.