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Naresh: Le 26/02/2021 à 11:34 | MAJ à 10/07/2024 à 19:57
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Publié : Le 26/02/2021 à 11:34 | MAJ à 10/07/2024 à 19:57
Par : Naresh

Quelle a été la « recette » de ce pays d’Asie, coincé entre la Chine et l’Inde et qui compte 750 000 habitants? Dans un article publié ce mois-ci, le magazine américain The Atlantic refait le film des événements.

Pour le Bhoutan*, l’affaire semblait mal engagée : 337 médecins pour tout le pays, un seul médecin formé en soins intensifs, à peine 3 000 professionnels de santé et une seule machine pour analyser les tests PCR. Pour autant, le pays a très vite réagi. Il a rédigé un plan national de préparation et d’intervention dès le 11 janvier 2020 et a commencé à dépister le 15 janvier ceux qui présentaient des symptômes. Les personnes qui arrivaient notamment à l’aéroport ont vu leur température contrôlée dès cette date.

DEUX CONFINEMENTS
Le 6 mars 2020, le Bhoutan recense un premier cas sur son territoire, un touriste américain de 76 ans. Il aurait eu des contacts avec 300 personnes, et rapidement, en quelques heures, tout le monde est mis en quarantaine. Le touriste repartira aux États-Unis. Quelques jours plus tard, les écoles, les administrations publiques, les gymnases, les cinémas sont fermés. L’industrie touristique baisse ses rideaux. Puis une quarantaine prise en charge par l’État est mise en place pour tous ceux qui ont été potentiellement exposés au virus. Des tests sont pratiqués.

Le Bhoutan a aussi connu des confinements. Le premier a eu lieu en août, quand une femme est devenue la première Bhoutanaise à être testée positif. Un autre confinement a eu lieu en décembre. Les pouvoirs publics ont aussi massivement aidé ceux qui ont été touchés par la pandémie. Une solidarité nationale s’est mise en place.
Un an après le début de la pandémie de Covid-19, début janvier 2021, un seul décès lié au Sars-CoV-2 a été enregistré au Bhoutan. A ce jour, ce pays a enregistré au total 867 cas – complètement gueris 862 patients. Cas actifs : quatre.

* Le Bhoutan n’a pas d’accès à la mer. Il est situé dans l’Est de la chaîne de l’Himalaya, enclavé entre l’Inde et la Chine. Il séparé du Népal par l’État indien du Sikkim, et du Bangladesh par les États indiens d’Assam et du Bengale-Occidental. Sa capitale et plus grande ville est Thimphou. La géographie du Bhoutan varie des plaines subtropicales dans le sud aux montagnes de l’Himalaya au nord, où certains sommets excèdent 7 000 m. Sa superficie est de 38 394 km2. La religion d’État du Bhoutan est le bouddhisme. L’hindouisme est la seconde religion du pays. Depuis 2008, le Bhoutan est une monarchie constitutionnelle.

ECONOMIE
L’économie est étroitement alignée sur celle de l’Inde par de forts liens commerciaux et monétaires et dépend fortement de l’aide financière indienne. Activités économiques : agriculture (essentiellement vivrière) et élevage ; Le secteur industriel n’est pas une priorité, et la plupart des productions proviennent d’ateliers familiaux. La majorité des projets de développement, notamment la construction de routes, est tributaire de la main-d’œuvre saisonnière indienne. Le potentiel de production hydro-électrique et l’activité touristique sont les ressources principales en capitaux du pays.Le Bhoutan ne s’est ouvert aux touristes qu’en 1974. Cette ouverture reste très mesurée et exclut le tourisme de masse par le prix élevé des séjours organisés, culturels et de randonnée. Le tourisme fournit un cinquième des ressources du pays.

SOURCES : LePoint.fr & Wikipédia.

 

En bref…

Etats-Unis :  50 millions d’Américains ont reçu leur première dose de vaccin en 37 jours. Soit depuis l’arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche. A noter que Covid-19 a fait 500 000 morts dans ce pays. Nombre de personnes contaminées : 28,4 Millions.

Syrie : ce jeudi 25 février, l’armée américaine a frappé  des infrastructures utilisées par des milices pro-iraniennes dans le nord-est syrien, faisant 17 morts.  Il s’agit de la première opération militaire de l’administration de Joe Biden, en réponse aux récentes attaques contre des intérêts occidentaux en Irak, selon Washington. Lundi, des roquettes sont tombées près de l’ambassade américaine à Bagdad.

Brésil : Covid-19 a tué 251 498 personnes, selon les données rapportées jeudi (25 février) par le ministère de la Santé. Il s’agit du plus lourd bilan millions de cas ont été recensés depuis le début de l’épidémie.

Chine : Le traitement des Ouïghours est un génocide, affirme le Parlement néerlandais dans une motion non-contraignante adoptée jeudi (25 février). Le parti conservateur du Premier ministre Mark Rutte a voté contre le texte. Le Canada a adopté lundi une résolution similaire. Pékin nie toute violation des droits de l’homme dans ce qu’il décrit comme des centres de rééducation, mais que plusieurs pays considèrent comme des camps d’internement dans la province de  Xinjiang.

Niger :  Des partisans de Mahamane Ousmane, battu à l’élection présidentielle de dimanche, ont violemment manifesté jeudi à Niamey pour le troisième jour consécutif. Plusieurs bâtiments ont été incendiés au lendemain de l’officialisation par la commission électorale de la victoire de Mohamed Bazoum, candidat du parti au pouvoir, avec plus de 55% des voix.

RoyaumeUni :  Les autorités sanitaires ont décidé jeudi d’abaisser le niveau d’alerte relatif à la pandémie de Covid-19, le risque de submersion des hôpitaux ayant “reculé” au Royaume-Uni, soumis à un sévère confinement général depuis début janvier, avec fermeture des écoles, notamment. Ces mesures, parallèlement à une campagne de vaccination (un Britannique sur 4 a reçu la première dose), ont fait fortement reculer le nombre des nouveaux cas.

Suisse : L’Union patronale suisse (UPS), évoque la possibilité pour les patrons de licencier leurs salariés qui refuseraient de se faire vacciner. Néanmoins, l’UPS ne va pas jusqu’à réclamer de licenciement sec. Avant un éventuel renvoi, un autre poste doit d’abord être proposé au salarié allergique à la vaccination. Ce n’est qu’en cas de refus qu’il pourra être mis à la porte. Une menace qu’il ne faut surtout pas prendre à la légère : en Suisse,  il est possible de licencier un employé, avec trois mois de préavis, en ne donnant pour seul motif qu’une « perte de confiance »…

 

 

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