C’est par le biais d’un communiqué que le directeur du groupe Nundun Gopee a annoncé qu’il renonçait au projet de développement hôtelier à Anse La Raie. Avinash Gopee explique que cette décision découle des nombreuses attaques que sa société et lui ont subies.
Face à la multiplication de ce qu’il qualifie de « calomnies éminemment politisées », Avinash Gopee dit avoir décidé de renoncer au projet de développement touristique à Anse La Raie.
Il dit aussi se réserver le droit d’initier des actions légales et même demander le remboursement du dépôt conséquent auprès des autorités pour assurer la réservation du terrain en question.
Il insiste que que son groupe avait entrepris toutes les démarches nécessaires auprès des autorités compétentes, dont l’Economic Development Board. D’où le fait qu’il a obtenu une Letter of Reservation pour le terrain en question.
Dans le communiqué, Avinash Gopee critique sévèrement les dirigeants du Parti travailliste qui, selon lui, ont lancé une campagne visant à le discréditer et à saboter son projet.
Rappelons que ce projet de Luxury Suites Ltd a été très critiqué non seulement par les formations de l’opposition mais aussi des habitants de la région. Un collectif baptisé Pas Tous Nous Anse la Raie avait même vu le jour pour s’opposer à ce développement. Une marche pacifique était prévue le samedi 2 décembre. Quant à Osman Mahomed, du PTr, il avait allégué que le projet allait être érigé sur 50 arpents de wetlands.
Rappelons que le Premier ministre, lors de la célébration de Divali à Petit Raffray le 10 novembre, avait sévèrement ceux qui s’opposaient au projet. Il a insisté que le gouvernement a accordé l’autorisation au promoteur d’aller de l’avant avec le projet hôtelier qui, avait-il précisé, n’était pas au détriment de l’environnement. Pravind Jugnauth avait même assuré que rien n’allait changer pour ceux qui avaient l’habitude de célébrer la fête de ‘Ganga Asnan’ à Anse-la-Raie.
Notons que dans son communiqué, Avinash Gopee a évoqué des « discussions constructives » avec des habitants de la région, indiquant que ce projet allait créer « 500 emplois directs et indirects ».