La syndicaliste a en effet envoyé une correspondance au directeur des ressources humaines de MK. Dans la lettre, elle explique que le comité disciplinaire, devant lequel elle devait s’expliquer était illégal selon les dispositions de la Workers’ Rights Act de 2019 et de l’Employment Relations Act de 2008.
Elle déplore que la direction d’Air Mauritius ne l’ait pas informée des charges. Selon elle, l’acte d’accusation ne lui a pas été remis. De ce fait, elle n’a donc pas plaidé concernant les accusations portées contre elle.
Elle qualifie aussi son licenciement d’injuste car elle dit avoir agi en sa capacité de syndicaliste. Elle réclame ainsi sa réintégration.
Yogita Babboo-Rama lance ainsi un ultimatum de 7 jours à Air Mauritius de répondre à sa correspondance.