Les raisons de sa démission ne sont pour l’heure pas connues. L’Oiseau du Paradis est sous le feu des projecteurs depuis qu’un nourrisson, qui y était pensionnaire, s’est retrouvé en soins intensifs.
Cette affaire a fait l’objet de la dernière Private Notice Question du leader de l’opposition jeudi dernier. Le lendemain, Shimal Tupsy, manager de ce Relay Centre, situé à Cap Malheureux, était suspendu. Lundi, il a soumis sa démission.
Bruneau Laurette avait été le premier à évoquer cette affaire. Il avait évoqué un cas de « négligence » alléguée. Jeudi dernier, le cas devenait le sujet de la Private Notice Question du leader de l’opposition.
L’on a alors appris que le nourrisson, âgé de trois mois aujourd’hui, avait été abandonné par sa mère à l’hôpital. Cette fillette avait été confiée à la Child Development Unit. Le 19 octobre, un employé du Relay Centre a constaté que le bébé avait la diarrhée et que son état empirait. Elle avait été conduite à l’hôpital pour des soins.
Cependant, dans la nuit du 21 octobre, le bébé avait des difficultés à respirer. Samedi matin, le bébé a été transporté à l’hôpital et admis aux soins intensifs. Son état inspire de vives inquiétudes.
Jeudi, dans sa réponse à la PNQ, Kalpana Koonjoo-Shah a annoncé qu’un Fact-Finding Committee avait été institué pour faire la lumière sur cette affaire. Depuis, la polémique a continué. Les politiques, à l’instar de Xavier-Luc Duval, estiment que le secrétaire permanent du ministère de l’Égalité des genres n’est pas la personne appropriée pour présider cette instance.
En conférence de presse lundi, le syndicaliste Atma Shanto a réclamé la démission de la ministre Kalpana Koonjoo-Shah et celle du manager de l’Oiseau du Paradis. Au même moment, Shimal Tupsy soumettait sa démission au National Children’s Council, qui gère l’abri.
Entre-temps, un autre nourrisson de l’établissement s’est aussi retrouvé à l’hôpital. Il aurait contracté des microbes. Par le passé, la propreté des lieux a souvent fait l’objet de critiques.