Aller au contenu principal
Accueil
: Le 16/03/2023 à 10:32 | MAJ à 18/07/2024 à 17:27
Main picture
Publié : Le 16/03/2023 à 10:32 | MAJ à 18/07/2024 à 17:27
Par :

Après une semaine de fébrilité due à la faillite de la banque américaine SVB, les Bourses rechutaient mercredi 15 mars avec le retour des craintes liées au secteur bancaire et notamment à Credit Suisse. La banque a enregistré la pire chute en bourse de son histoire après que le premier actionnaire saoudien a exclu un sauvetage de la banque en difficulté, entraînant une tempête sur les marchés.

Le répit de la veille n’a pas tenu : Paris dévissait de 2,97 %, Londres de 2,76 %, Francfort de 2,43 % et Milan de 4,01 % vers 13h43 TU. L’indice du secteur européen des banques plongeait de plus de 7 %.

La chute de l’action Crédit Suisse, l’établissement perçu comme le maillon faible du secteur bancaire en Suisse a vu le cours de son action perdre jusqu’à 30 % pour toucher un nouveau plancher historique à 1,55 franc suisse à la mi-journée. Elle a clôturé en baisse de 24,24 % à 1,697 franc suisse, malgré l’intervention de son président pour rassurer.

Dans un effet domino, les valeurs bancaires européennes se sont effondrées, notamment BNP Paribas qui chutait de 10,92 % ou Société Générale de 12,97 % : depuis le début de la semaine, de très nombreuses banques ont perdu plus de 10 % de leur valeur en Bourse, et certaines plus de 15 %.

Lors d’une conférence pour le secteur bancaire en Arabie saoudite, son président Axel Lehmann a assuré que la banque n’a pas besoin d’aide gouvernementale.

Ça n’est « pas un sujet », a-t-il déclaré, soulignant que Credit Suisse s’appuyait sur de « solides ratios financiers », sans toutefois parvenir à rassurer les marchés. Hors ces déclarations publiques, la banque comme les autorités financières et le gouvernement sont restés muets tout au long de la journée.

Mais selon le Financial Times, qui cite trois sources anonymes, Credit Suisse a demandé, en vain pour le moment, « un geste de soutien » à la Banque centrale suisse et l’autorité des marchés, la Finma.

Image
Image