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Jessila: Le 12/01/2022 à 10:39 | MAJ à 10/07/2024 à 20:34
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Publié : Le 12/01/2022 à 10:39 | MAJ à 10/07/2024 à 20:34
Par : Jessila

Toujours dans l’attente de la validation de son visa pour participer à l’Open d’Australie, Novak Djokovic serait suspecté désormais de faux et usage de faux par les autorités australiennes.

Au-delà de son mensonge par omission et cet « oubli » de déclaration devant les autorités australiennes quant à son aller-retour entre Cadix et Belgrade sur la période de Noël – « Nole » ayant assuré ne pas avoir voyagé au cours des 14 jours ayant précédé son vol pour Melbourne – Novak Djokovic risque gros – très gros même – si l’on en croit les investigations du journal allemand Der Spiegel. Une enquête soupçonnant le Serbe de faux et usage de faux pour parvenir à ses fins.

Alors que l’intéressé, pour obtenir l’aval des organisateurs du Majeur australien et justifier son entrée sur le territoire océanien sans pass vaccinal, a fourni des éléments mentionnant un contrôle positif au covid-19 le 16 décembre, puis un test négatif six jours plus tard, Der Spiegel suspecte le « Djoker » de supercherie. L’horodatage du QR code de son test positif correspondant à la date du 26 décembre et – plus accablant encore – le numéro d’identification dudit test positif étant supérieur à celui de son test négatif censé avoir été réalisé le 22 décembre .

Une possible suspension de trois ans

La publication allemande révèle du reste que le fameux QR code daté du 16 décembre affichait à l’origine un « résultat négatif » sur le site officiel de l’administration serbe, avant d’être changé en « résultat positif ». Autant d’éléments troublants qui ne viennent évidemment pas plaider en faveur du numéro un mondial, toujours dans l’attente à ce jour de son visa australien. Mais au-delà de sa participation au premier tournoi du Grand Chelem de l’année, c’est bien sa carrière que Novak Djokovic risque désormais. En cas de falsification – donc de tricherie avérée – sur la question du covid-19, l’ATP a déjà signifié aux joueurs que les fautifs éventuels encourraient pas moins de trois ans de suspension. Une sanction qui pourrait être synonyme de clap de fin pour le patron du tennis mondial.