La plupart du temps, c’est par des hors-bords que les trafiquants mauriciens ou leurs sbires débarquent à Sainte Rose. C’est d’ailleurs dans cette zone que plusieurs grosses saisies de drogue ont été faites par la gendarmerie réunionnaise. Selon un article en ligne de « Imaz Press », les filières sont très bien organisées et le port de Sainte Rose est la voie la plus rapide pour les trafics en tous genres entre les deux îles.

Le port de Sainte Rose est décrit comme un point d’accès très utilisé par les trafiquants. Cependant, la gendarmerie réunionnaise a réalisé, au fil des années, l’intérêt stratégique du site. C’est à Sainte Rose que la plus importante saisie de drogue a eu lieu en 2016. 42 kilos d’héroïne et 19 sacs de sport, contenant 147 kilos de cannabis et un kilo de résine de cannabis, ont été découverts en juin 2022.

Pour faire face à l’expansion des trafics, des représentants des Seychelles, de Madagascar, des Comores, de Djibouti, d’Afrique du Sud, de Tanzanie, du Kenya et de La Réunion se sont réunis à Maurice en avril. Ils devaient évoquer les mesures à prendre pour mieux lutter contre ce fléau.

L’importance de la coopération, au niveau régional, a été évoquée pour faire face à la consommation grandissante de drogue et l’introduction de nouvelles drogues. Ce qui est certain, c’est que le marché de la drogue dans la région se fait principalement par les routes maritimes.

Quatre axes pour une approche intégrée et transversale dans la lutte contre la drogue ont été définis. Les mesures envisagées portent sur la prévention, la lutte, les aspects sanitaires et sociaux, la coopération et le renforcement de la coordination sur les plans régional et international.