Le trafic de drogue est un commerce qui génère beaucoup d’argent. Bien que de nombreuses saisies aient lieu, une chose n’est pas faite : suivre l’argent, déplore le directeur de Aides, Infos, Liberté, Espoir et Solidarité (AILES), association travaillant avec des toxicomanes.  Ashvin Gungaram, cite l’exemple d’une importante commande d’héroïne où le commanditaire doit verser plusieurs millions de roupies au fournisseur. Comment cet argent quitte-t-il Maurice sans que les institutions ne soient informées ? Comment parvient-il au cartel et qui sont ceux qui le blanchissent, se demande-t-il.

Pour lutter contre le trafic de drogue, Ashvin Gungaram estime que des enquêtes approfondies auraient dû être menées. Au lieu d’arrêter simplement un trafiquant, les enquêteurs doivent mettre à plat tout le réseau. Pour lui, la persistance du trafic de drogue est attribuable à l’implication de nombreux cols blancs.

Ashvin Gungaram a fait ces réflexions, lors de l’émission Korek pas korek.