Lle a été baptisé la drogue d’horreur, ou “zombie” ou encore “tranq”. Elle détruit la chair des utilisateurs, car, à leur insu, elle a été mélangée à de l’héroïne et du fentanyl.
Il n’y a aucun traitement contre cette drogue qui a entraîné des décès et qui a envahi toute l’Amérique. En effet, on sait très peu de choses sur la manière de lutter contre les effets du tranq.
Les travailleurs sociaux s’inquiètent du fait que la xylazine, le tranquillisant pour chevaux familièrement connu sous le nom de “tranq” ou “drogue zombie”, se vend sans contrôle aucun dans de nombreuses villes américaines.
Apparu à l’origine à Philadelphie, puis à San Francisco et à Los Angeles, il y a maintenant des indications faisant état de son apparition à New York où il pourrait être dans 25 % de l’approvisionnement en stupéfiants.
La xylazine provoque des symptômes de type sédatif, tels qu’une somnolence excessive et une dépression respiratoire.
Des images ont émergé de personnes apparemment sous l’emprise de la drogue qui traînaient dans les rues dans une stupeur de tranquillité presque zombie.
Avec une utilisation suffisamment longue, le médicament peut également entraîner des plaies à vif qui peuvent devenir graves et se propager rapidement avec une exposition répétée.
Les ulcérations croûteuses, qui peuvent devenir une peau morte appelée escarre, peuvent entraîner une amputation si elles ne sont pas traitées.
“La prochaine chose que vous savez, vous vous réveillez avec ces gros trous partout sur vous”, a déclaré l’utilisatrice Jennette Freas à WPIX ABC News de Philadelphie.
Mary Murphy, journaliste au WPIX, a déclaré que les scènes qu’elle avait vues dans le quartier de Kensington, au nord de Philadelphie – qui est inondé de tranquillité – étaient troublantes.
“Je suis dans le secteur de l’information depuis 40 ans et nous n’avons jamais rien vu de tel.
“Des gens sur le point de perdre des jambes et des bras parce qu’un tranquillisant pour chevaux infecte leurs os”.
Mme Murphy a parlé à un homme qui a déclaré que le trou dans sa jambe, causé par sa consommation de drogue, était si gros qu’il pouvait “y mettre deux doigts”.
S’adressant au site Web Vice, le directeur médical du département de la santé de Philadelphie, le Dr Daniel Teixeira da Silva, a déclaré que les plaies de la drogue étaient uniques, car “elles provoquent la mort des tissus”.
On pense que la constriction des vaisseaux sanguins en est la cause.
Tranq a été détecté après quatre décès par surdose en décembre et janvier à San Francisco et un à Los Angeles, selon le LA Times.