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Keshinee: Le 19/05/2025 à 12:37 | MAJ à 19/05/2025 à 12:38
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Transplantation-rénale
Publié : Le 19/05/2025 à 12:37 | MAJ à 19/05/2025 à 12:38
Par : Keshinee

Le programme de transplantation rénale a officiellement repris à Maurice, après huit mois d’interruption dus à des problèmes techniques et logistiques, a déclaré le ministre Anil Bachoo au Parlement, mardi dernier. Il a ajouté que deux opérations ont déjà été réalisées en avril 2025 par une équipe chirurgicale du MIOT Hospital de Chennai. Cette relance marque une étape importante pour les patients souffrant d’insuffisance rénale chronique, une maladie qui touche environ 200 000 Mauriciens.

Le ministère de la Santé prévoit désormais la venue, toutes les 4 à 8 semaines, d’équipes médicales étrangères pour effectuer trois à quatre greffes rénales sur une semaine. La prochaine intervention est attendue le mois prochain, à nouveau avec des spécialistes du MIOT Hospital (Chennai). En parallèle, des partenariats ont été établis avec des experts de la diaspora mauricienne ainsi que des professeurs renommés tels que Nizam Mamode et Derek Manas, afin de former le personnel local.

Concernant les patients nécessitant une greffe en urgence, des protocoles accélérés sont appliqués dans les hôpitaux pour permettre une évaluation rapide des receveurs et des donneurs. Les examens incluent des analyses sanguines et urinaires, des investigations radiologiques et cardiaques, a indiqué le ministre Anil Bachoo.

Des améliorations majeures ont également été apportées aux infrastructures. Le laboratoire d’immunologie du Victoria Hospital, modernisé avec l’appui de Guy’s Hospital (Royaume-Uni), permet désormais d’assurer des tests de compatibilité avec une meilleure fiabilité.

Pour les cas non urgents, la greffe à partir de donneurs vivants reste une procédure planifiée nécessitant une évaluation complète du binôme donneur–receveur. Ce travail est assuré par les équipes médicales du ministère à travers le Central Health Laboratory, les unités de métrologie et les centres de dialyse. Les patients sont ensuite inscrits sur une liste de priorité en vue d’une intervention lors de la prochaine mission médicale étrangère, a expliqué le ministre de la Santé qui répondait à une question de la députée Rubna Daureeawoo.