Le 15 octobre est la Journée mondiale de la sensibilisation au deuil périnatal est l’occasion de briser le silence autour d'un sujet trop souvent tabou, soit la perte d’un enfant avant ou juste après la naissance. Cette réalité douloureuse touche de nombreuses familles, et malgré les progrès en matière d’accompagnement, beaucoup de parents se retrouvent isolés face à leur tristesse, et se voient gérer seuls leur deuil.

Les accouchements prématurés, les complications à la naissance, comme l’asphyxie néonatale et les traumatismes à la naissance, les infections néonatales et les anomalies congénitales restent les principales causes de décès chez les nouveau-nés. La mortalité périnatale désigne les enfants nés sans vie, soit de manière dite spontanée soit dans le cadre d’interruption médicale de grossesse et les enfants nés vivants et décédés à moins de 7 jours de vie, qu’on appelle également « bébé étoile ». C’est un deuil dont on parle peu et qui semble improbable à l’heure ou la médecine fait bien souvent des miracles.

Le deuil périnatal est une épreuve psychologique et sociale d’une intensité redoutable pour les parents, les autres membres de la famille, parmi les grands-parents. Chaque situation est unique, et nécessite un accompagnement personnalisé. Le rôle des soignants dans ce processus est essentiel et crucial dans l’impact et l’issue du deuil prénatal. Pour traverser le deuil périnatal, il faut avoir la capacité d’accepter d’aller très mal pendant une période, et s’en remettre, petit à petit, sans couper le lien affectif existant avec l'enfant, mais en apprenant à vivre avec. Ce travail de deuil est différent pour chaque parent.

Source : www.marche-anges.org