Le 25 juillet 2020, le vraquier battant pavillon panaméen mais appartenant à des Japonais s’échouait au large de Pointe D’Esny dans le Sud-est. Le 7 mars 2021, un bateau de pêche chinois, le Lu Rong Yuan Yu 588, s’échouait sur les récifs de Pointe aux Sables. Hier, trois bateaux de pêche taïwanais ont rencontré le même problème au large de Pointe aux Sables et à Bain des Dames. Peut-on parler de coïncidence ? Des passionnés de la mer témoignent.
Pour Vassen Kauppaymootoo, les autorités n’ont toujours pas tiré des leçons du naufrage du Wakashio. L’ingénieur en environnement estime qu’il y aurait dû y avoir une surveillance accrue de la zone portuaire.
Vassen Kauppaymootoo affirme qu’il faut à tout prix éviter un déversement de fioul dans nos eaux afin de préserver la biodiversité marine.
Bruneau Laurette, spécialiste en sécurité maritime, rappelle que le rôle de la National Coast Guard est de surveiller nos eaux à l’aide de radars. Il ajoute que si les navires de pêche étaient équipés de sonars, ils auraient pu détecter les bancs de sable.
Roger de Spéville, amateur de plongée sous-marine, dit ne pas comprendre pourquoi les autorités ont tardé à agir alors qu’un expert maritime avait tiré la sonnette d’alarme un peu plus tôt. Il aurait pu avoir mort d’homme, dit-il.
En tout cas, pour beaucoup, trois navires échoués en un seul jour, cela fait beaucoup.