Alors qu’ils intervenaient pour secourir une femme réfugiée sur un toit après des faits de violence sur conjoint, trois gendarmes du Puy-de-Dôme ont été tués par arme à feu, peu après minuit, hier, mercredi 23 décembre. Un quatrième a été blessé.

Ils ont été tués dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions. En l’occurrence, ils tentaient de porter secours à une femme habitant un hameau de 157 habitants près de Saint-Just, dans le Puy-de-Dôme. Alertés pour des faits de violence conjugale dans la nuit de mardi à mercredi 23 octobre, les militaires s’étaient immédiatement rendus sur place. Mais en s’approchant du toit de la maison où la femme avait trouvé refuge, deux gendarmes, puis deux autres, ont été visés par des coups de feu. Trois d’entre eux sont morts. Ils étaient âgés de 21, 37 et 45 ans. Le suspect, qui a mis le feu à sa maison, a été retrouvé sans vie mercredi matin. La femme secourue par les gendarmes a pu être placée en sécurité.

Suite à cet acte d’une grande bravoure de la part des militaires, les hommages se multiplient. Sur Twitter, Emmanuel Macron leur a rendu hommage : « La Nation s’associe à la douleur des familles. Pour nous protéger, nos forces agissent au péril de leur vie. Ce sont nos héros. » A la veille de Noël, de nombreuses messes devraient être dites dans le diocèse de Clermont et partout en France en leur mémoire. « Si proche de Noël, je pense à vous tous et aux familles des victimes… Mon humble prière vous accompagne », a tweeté le père Jean-Frédéric Plateaux, prêtre en paroisses à Clermont et Saint-Just-en-Chaussée.