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: Le 18/11/2020 à 09:06 | MAJ à 18/07/2024 à 17:26
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Publié : Le 18/11/2020 à 09:06 | MAJ à 18/07/2024 à 17:26
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Le président Donald Trump a congédié, hier soir, mardi 17 novembre, le directeur de l’Agence de la cybersécurité et de la sécurité des infrastructures du département de la Sécurité intérieure (CISA), Chris Krebs, qui avait contredit ses allégations non fondées de fraudes électorales.

 

Il y a quelques jours, M. Krebs, joueur clé de l’appareil fédéral pour la sécurité électorale, avait signé, avec les responsables de plusieurs autorités électorales nationales et locales, un communiqué commun assurant de l’intégrité et de la sécurité de l’élection, présentée comme “la plus sûre de l’histoire”.

 

Invoquant entre autres des “fraudes massives” pour lesquelles son camp n’a présenté aucune preuve, le président sortant a annoncé le départ “immédiat” de Chris Krebs sur Twitter, expliquant sa décision par la déclaration “extrêmement inexacte” du haut responsable.

 

“Il y a eu des irrégularités et des fraudes massives – y compris des votes de personnes décédées, des observateurs auxquels l’accès aux bureaux de vote a été interdit, des “pépins” dans les machines de vote qui ont changé des votes de Trump à Biden, des votes tardifs et bien d’autres choses encore”, a lancé Donald Trump, contredisant les conclusions maintes fois présentées par celui qu’il vient de mettre à la porte.

Extrait de la déclaration commune des responsables de l’intégrité électorale des États-Unis : « Il n’existe aucune preuve démontrant que quelque système de vote que ce soit a supprimé, perdu ou a changé des votes, ou a été piraté de quelque façon que ce soit ».

 

Sur son compte Twitter personnel, Chris Krebs s’est dit “honoré” d’avoir servi son pays. “Défendre aujourd’hui, protéger demain”, a-t-il écrit.

Pendant deux ans, il avait entre autres aidé à préparer les systèmes électoraux contre l’ingérence russe et mis en place un site web de “contrôle des rumeurs” pour protéger le pays contre la désinformation, qui est ultimement venue de l’intérieur du pays et même de la Maison-Blanche, souligne le New York Times.

Son patron, le secrétaire à la Sécurité intérieure par intérim, Chad Wolf, avait même loué son travail le jour de l’élection.

Après le scrutin du 3 novembre, il avait multiplié sur son compte Twitter associé à la CISA les démentis sur les allégations conspirationnistes mises de l’avant par le président Trump, sans toutefois le nommer.