« Les résultats des élections peuvent ne pas être définitifs. » YouTube adressera ce message aux utilisateurs qui feront des recherches relatives au scrutin présidentiel du 3 novembre aux États-Unis. Beaucoup craignent déjà que les résultats ne soient pas tous disponibles le soir du vote. Plus de 60 millions d’Américains ont en effet décidé de voter par anticipation, ce qui pourrait retarder le décompte final. Une période d’incertitude s’ouvrirait alors où chacun des camps clamerait victoire.
Facebook aussi se prépare au pire
Dans un tel cas de figure, les tentatives de désinformation et d’intoxs seront nombreuses et les géants du web préfèrent donc anticiper. Ainsi, outre ce message d’avertissement, YouTube placera des liens vers le panneau de résultats de Google qui permettra de suivre le dépouillement en temps réel avec des données fiables. La plateforme s’engage par ailleurs à limiter la propagation de la désinformation électorale nuisible via son algorithme de recommandation.
Un peu plus tôt cette semaine, Twitter a également choisi de prendre les devants. Le réseau social placera des messages d’avertissement à l’intention de ses utilisateurs américains à chaque fois qu’ils tomberont sur un contenu mettant en cause le vote par correspondance. Des liens vers de plus amples informations seront également mis à disposition. L’idée est de donner accès des sources crédibles dans un période où les fake news risquent de circuler en masse.
Enfin, Facebook se prépare également au pire. Si l’élection débouchait sur un climat de tension, voire d’affrontements, la plateforme est prête à mettre en place des mesures d’urgence qu’elle déjà utilisé au Sri Lanka et au Myanmar. Concrètement, certaines publications seraient moins visibles sur les fils d’actualité. En clair, tout ce qui pourrait inciter à la violence serait très largement mis de côté.
Très critiqués pour leur rôle joué dans l’élection de Donald Trump en 2016, les géants du web tentent donc cette fois de se montrer à la hauteur de l’enjeu.
( Source – Twitter / NBC news)