Fin mai et début juin, des astéroïdes potentiellement dangereux passeront respectivement à 3,3 et à 13 millions de kilomètres de notre planète, avaient averti les chercheurs de la NASA. Le premier objet, qui a pour nom 2021 JF1, mesure entre 94 à 210 mètres de diamètre, soit plus grand que la statue de la Liberté de New York, a frôlé la Terre hier à vitesse est évaluée à 17 kilomètres par seconde. Il pourra cependant nous heurter en mai 2022 et provoquer une explosion 15 fois plus puissante que la bombe atomique lâchée sur Hiroshima.
L’arrivée du prochain est prévue pour le 1er juin, a annoncé le service de presse du Centre pour l’étude des objets géocroiseurs (CNEOS) au Jet Propulsion Laboratory de la NASA.
La NASA a classé le 2021 JF1 parmi les objets géocroiseurs les plus dangereux du groupe Apollo. Hier, jeudi 27 mai, il passera à une distance de près de 3,3 millions de kilomètres de la Terre.
Le deuxième astéroïde, 2021 KT1, se déplace à environ 18 kilomètres par seconde, tandis que son diamètre oscille entre 150 à 330 mètres, ce qui le rend comparable à la tour Eiffel de Paris. Cet objet passera quant à lui à près de 13 millions de kilomètres de notre planète.
Des rapprochements en continu
Le 6 mars, c’est l’astéroïde 99942, alias Apophis, considéré comme très dangereux, qui est passé à la distance encore inoffensive de 16 millions de kilomètres de la Terre. Mais en 2068, Apophis reviendra pour un passage bien plus proche. D’après les astronomes de l’université d’Hawaï, il y a une chance sur 380 000 pour qu’il finisse par percuter la Terre.
Également en mars, un fragment d’astéroïde a fait grand bruit dans le nord-est des États-Unis, faisant trembler les bâtiments lors de son passage et sa défragmentation ultérieure.
En 2021-2022, la NASA prévoit pour la première fois un exercice spatial destiné à tester une méthode pour protéger notre planète en cas de menace de collision avec un astéroïde.