Le drame s’est déroulé le 21 novembre 2021 dans les eaux internationales. Mais une fois que le navire a accosté Port-Louis, le chef cuisinier a été arrêté par les autorités mauriciennes. La veuve du capitaine philippin demande au président Bonbong Marcos de tout mettre en œuvre pour que justice soit faite. Car Maurice ne peut poursuivre le meurtrier.

Cette mère de trois enfants a lancé un appel au président de son pays lors de la Journée nationale des gens de mer, il y a une semaine. Elle a expliqué que son mari était furieux après que des cigarettes non déclarées, qui se trouvaient sur le navire Meghna Liberty, aient été confisquées par des douaniers.

Le capitaine Baquillos Solante soupçonnait plusieurs membres d’équipage, dont le chef cuisinier, de faire dans la contrebande. Il avait exhorté ses hommes de s’abstenir de toute activité illégale. Ce qui, selon sa veuve, a entraîné des tensions avec le chef cuisinier, Alfred Bonghanoy.

Les deux hommes se sont rencontrés pour évoquer le sujet. La discussion a été vive. Des menaces auraient même été proférées par le chef cuisinier, qui s’est néanmoins excusé par la suite.

Cependant, dans la soirée du 21 novembre, le chef cuisinier est entré dans la cabine du capitaine et l’a poignardé à 45 reprises.

Après l’attaque, la cabine a été verrouillée de l’intérieur et les membres d’équipage ont dû entrer par effraction pour découvrir la scène macabre.

Le navire, qui se trouvait au large de St Brandon, a alors accosté le port le plus proche, soit Port-Louis, où le chef cuisinier a été arrêté. Toutefois, les autorités mauriciennes ont indiqué qu’elles ne peuvent poursuivre le cuisinier car l’incident s’est produit dans les eaux internationales, conformément à la Convention des Nations Unies sur le droit de la Mer.