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: Le 16/11/2021 à 11:35 | MAJ à 18/07/2024 à 17:23
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Publié : Le 16/11/2021 à 11:35 | MAJ à 18/07/2024 à 17:23
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Une vidéo, diffusée cette semaine, montre deux employés des services sanitaires chinois battre à mort un Corgi (notre photo) dont la maîtresse, cas contact, avait été placée en quarantaine. Dans le cadre de sa politique « zéro Covid », la loi chinoise autorise l’abattage d’animaux dont le propriétaire est infecté par le virus. Sauf que, dans le cas du chien Chaofen, ni lui ni sa maîtresse n’avaient été testés positifs…
En Chine, pays d’origine du virus qui, depuis bientôt deux ans, bouleverse le quotidien de l’humanité, on ne plaisante plus avec le Covid-19. Depuis plusieurs mois maintenant, la dictature communiste a opté pour une politique « zéro Covid » absolument drastique. Quitte à, parfois, verser dans la cruauté la plus gratuite. En témoigne une vidéo devenue virale en Chine pendant le week-end des 13 et 14 novembre, et qui montre deux employés des services sanitaires en train de battre à mort un chien. Selon Le Point, le canidé était un jeune corgi baptisé Chaofen — « Nouilles sautées », en mandarin. Madame Fu, sa maîtresse cas contact, avait été placée en quarantaine dans la soirée du vendredi 12 novembre.
Il arrive que les animaux des personnes infectées disparaissent dans l’opacité la plus totale. C’est probablement ce qu’il serait arrivé à Chaofen si Mme Fu n’avait pas placé des caméras de surveillance dans sa cuisine. C’est grâce à ces dernières qu’elle a découvert le terrible sort réservé à son chien. Peu après le placement en quarantaine de Mme Fu, deux agents des services sanitaires chinois se sont présentés à son domicile, afin de le désinfecter. Là, ils ont découvert Chaofen détaché de sa laisse. Sans guère hésiter, les deux hommes ont alors coincé le petit chien dans un coin de la pièce… et l’ont battu à mort, à coups de barre de fer.
Choquée, Madame Fu a donc posté la vidéo sur Weibo, le Twitter chinois. En quelques heures, elle a été visionnée par plusieurs centaines de milliers d’internautes chinois, révoltés par l’excessive cruauté des deux employés. Face à la polémique, le service chargé des quarantaines a fini par reconnaître le décès du chien, après avoir un temps fait croire qu’il était simplement blessé et en train d’être soigné. Dans la foulée, les deux employés concernés ont été — officiellement — sanctionnés… et la vidéo censurée de l’Internet chinois.
Source : Valeurs actuelles

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