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Fabrice: Le 25/11/2022 à 15:48 | MAJ à 25/11/2022 à 15:48
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Publié : Le 25/11/2022 à 15:48 | MAJ à 25/11/2022 à 15:48
Par : Fabrice

L’incident s’est produit le 7 novembre 2018 à Highlands le jour de la fête de Divali. Un adolescent  âgé de 16 ans en 2018 avait  été mordu par un Amstaff appartenant à sa voisine, alors qu’il se rendait chez un ami pour partager  des gâteaux. Cet incident a eu un énorme impact mental et physique sur sa vie.

Dans sa  plainte en 2018, l’adolescent avait souligné qu’il s’était évanoui après l’attaque du chien. Son père l’avait  transporté à l’hôpital pour y recevoir des soins. Il avait  été tellement affecté par l’incident qu’il ne pouvait marcher correctement pendant deux mois, et sa mère a dû l’aider au quotidien . Ce dernier ne pouvait se concentrer sur ses études., et faisait des cauchemars.

De son côté, le père avait déclaré devant le tribunal que lorsqu’il était allé sur place pour voir son fils après cet incident, la propriétaire du chien lui avait dit qu’il ne s’agissait pas d’une blessure grave. Cependant, son fils saignait, et il l’avait transporté à l’hôpital. Le père a également expliqué que l’adolescent avait été examiné par un psychiatre qui avait constaté que le jeune homme était traumatisé.

Il ajoute que son épouse  et lui-même, tous deux vendeurs de légumes, ne pouvaient pas travailler pendant deux mois. Cependant, il avait dépensé Rs 8 000 pour les frais de taxi pour les besoins du traitement de son fils et Rs 57 500 comme frais de justice. Ils ont également dépensé Rs 28 500 pour que leur enfant puisse obtenir d’une aide psychiatrique.

Dans son jugement rendu en cour intermédiaire le 17 novembre dernier, le magistrat Armoogum a déclaré qu’il n’y a aucune raison de douter que le chien appartenait à la voisine. Le tribunal est également convaincu que les blessures physiques et troubles de stress post-traumatique subis par le mineur ont été causés par cet incident précis. Le magistrat a également pris note des conséquences auxquelles les parents ont dû faire face pour sortir leur enfant de ce traumatisme. Il a aussi relevé l’absence de la  prévenue au tribunal malgré le fait que la plainte ait été déposée en bonne et due forme.

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