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: Le 25/09/2021 à 14:20 | MAJ à 18/07/2024 à 17:24
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Publié : Le 25/09/2021 à 14:20 | MAJ à 18/07/2024 à 17:24
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“Lorsque l’on pénètre une femme sans son accord […] cela s’appelle une agression sexuelle. Le geste du docteur est donc particulièrement choquant, et ses pratiques m’interrogent sur sa déontologie”, a écrit l’une de ses anciennes patientes.”Je viens d’assister à un viol et je n’ai rien dit. Quand je m’éloigne de la patiente, le médecin s’empare du spéculum. Sans prévenir, il l’insère dans le vagin de la dame. D’un coup. Elle se crispe sous la douleur et hurle. […] À son tour il hurle détendez-vous, détendez-vous , raconte une étudiante en médecine.”
Un total de “25 témoignages accablants” de patientes et étudiants en médecine font état des “viols gynécologiques, de paroles méprisantes, d’actes non-consentis, d’actes douloureux”, précise à BFM TV la fondatrice du collectif Stop aux violences obstétricales et gynécologiques, Sonia Bisch.
Une des victimes du gynécologue parisien se souvient de faits survenus en 1996, et depuis que le sujet est paru dans les médias de plus en plus de témoignages de patientes parviennent, indique-t-elle à la chaîne:
“Il violentait des patientes vulnérables, atteintes d’endométriose, qui ont des douleurs infinies, qui attendent leur rendez-vous, qui arrive huit mois après. Des personnes qui mettaient énormément d’espoir dans ce monsieur pour qu’au final elles soient violentées.”
Ce qui corrobore les récits recueillis par Franceinfo dans le cadre de son enquête. Ayant placé de grands espoirs dans ce “plus grand spécialiste parisien de l’endométriose”, les patientes interrogées décrivent le gynécologue de renom comme un “boucher” ou un “vétérinaire”.
Le professeur en question, Émile Daraï, travaille dans un hôpital parisien et enseigne à la Sorbonne, précise l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) à Franceinfo.
Plusieurs témoignages de victimes ont « t » publiés par Stop violences gynécologiques et obstétricales
Emile Daraï spécialiste de l’endométriose de l’hôpital Tenon s’est vu attaqué par une vingtaine de témoignages de patientes et étudiants ayant assisté à ses consultations. Après plusieurs signalements de brutalité, il est visé par une enquête interne.
En outre, le gynécologue “s’amuse avec les bougies anales dans les patientes endormies pour leur opération du cancer de l’ovaire avancé, en s’exclamant que certaines n’ont pas l’habitude de se faire sodomiser”, selon un témoignage d’une autre étudiante.
Le professeur Daraï a de son côté contesté les accusations qu’il juge “diffamatoires”.