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: Le 01/09/2021 à 06:07 | MAJ à 18/07/2024 à 17:24
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Publié : Le 01/09/2021 à 06:07 | MAJ à 18/07/2024 à 17:24
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Un nouveau variant, détecté en Afrique du Sud est étroitement surveillé par les scientifiques. Il aurait muté deux fois plus rapidement et pourrait se transmettre plus rapidement que d’autres variants précédemment observés. Il a déjà gagné plusieurs pays, dont l’île Maurice, indique l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
C.1.2, tel est le nom étrange de ce nouveau variant.
Lundi dernier, Tarik Jasarevic, porte-parole de l’Organisation mondiale de la santé a déclaré à Newsweek que le variant C.1.2 “ne semble pas augmenter en circulation”. Margaret Harris, une autre porte-parole de l’OMS, a réitéré ce sentiment hier,mardi, lors d’un briefing des Nations Unies.
Détectées pour la première fois en mai, il n’y a eu qu’une centaine de séquences du variant C.1.2 signalées dans le monde, selon l’OMS. Il a été détecté dans neuf pays, dont l’Ile Maurice, le Zimbabwe, le Botswana, la Chine, la Nouvelle-Zélande, le Portugal, la Suisse et le Royaume-Uni. Des cas ont été trouvés dans toutes les provinces d’Afrique du Sud, sauf trois.
L’Organisation mondiale de la santé surveille la variante C.1.2 du coronavirus.
La lignée C.1.2 représente actuellement moins d’un pour cent de tous les cas de COVID-19 dans le monde, selon les données de l’OMS, mais les scientifiques qui étudient le variant pensent que sa prévalence peut être sous-représentée.
Dans un communiqué, le Réseau de Surveillance Génomique d’Afrique du Sud (NCID) a officialisé sa détection et livré les premiers résultats de ses recherches.
Présent dans toutes les régions d’Afrique du Sud, la lignée C.1.2 serait apparue en mai dernier. Selon les chercheurs, le C.1.2 aurait “quelques mutations communes avec les variants Beta et Delta” en plus d’avoir “un certain nombre de mutations supplémentaires”.
Sur la base d’une étude préliminaire, l’épidémiologiste Eric Feigl-Ding a publié un long explicatif sur Twitter, dans lequel il souligne que le taux de mutation du C.1.2 serait deux fois supérieur à la normale.
Le Réseau ajoute que le C.1.2 pourrait “échapper partiellement à la réponse immunitaire” mais que “les vaccins devraient offrir des hauts niveaux de protection contre les hospitalisations et la mort.” Le NCID précise qu’il suit l’évolution de cette lignée de près et que d’autres données doivent encore être analysées.
Enfin, il est important de noter que l’émergence de nouveaux variants est un phénomène naturel et attendu. Comme le rappelle le NCID, la meilleure arme contre le virus et ses futures déclinaisons est la vaccination : plus une population est vaccinée, moins le virus circule et moins ce dernier a le temps de muter.

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