Un homme a fait irruption dans un poste de police de Barcelone (Espagne) hier à 2 heures du matin avec sa virilité sectionnée. Il était suivi par une femme qui a déclaré l’avoir coupée. Selon la police, l’homme, un Bangladais, était le patron de la femme dans un bar. Celle-ci a déclaré que l’homme lui avait imposé des relations sexuelles à plusieurs reprises dans le passé. Cette fois, n’ayant pu le repousser, elle a pris un couteau de cuisine et a sectionné le membre.
Le violeur présumé a été transporté d’urgence à l’hôpital, mais on ne sait pas encore si l’opération de rattachement de l’organe a réussi.
La femme a été détenue pour avoir infligé des blessures, tandis que l’homme fait l’objet d’une enquête pour crimes sexuels.
Les deux protagonistes sont des ressortissants bangladais d’une quarantaine d’années. Chacun est marié dans leur pays d’origine.
Selon l’ONU, près d’une femme sur trois dans le monde a été victime de violence conjugale, de violence sexuelle non conjugale, ou des deux au moins une fois dans sa vie.
La violence sexuelle est plus répandue dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Mais globalement, les militantes des droits des femmes dénoncent l’absence de sanction pour ce crime.
On estime que seulement 1 % des viols commis, par exemple, en Grande-Bretagne aboutissent à une condamnation.