Le procès s’est ouvert ce lundi 23 août devant le tribunal d’État de Singapour.
Canares Rowena Ola, une Philippine de 44 ans, a cependant nié avoir commis les infractions et a affirmé, par l’intermédiaire de son avocat, qu’elle avait menti à son ex-petit ami au sujet des actes dégoûtants qu’on lui reproche.
L’employeur, qui a été appelé à la barre ce lundi en tant que premier témoin à charge, n’a pas été en mesure de préciser la date ou l’heure à laquelle les actes auraient été commis, la nourriture ayant été consommée bien avant que le rapport de police ne soit établi en décembre 2019.
L’identité de l’ingénieur logiciel ne peut pas être divulguée, en raison d’un bâillon de la cour protégeant son identité.
A demandé l’ordonnance de bâillon en raison de la nature du crime, ce qui pourrait causer de l’embarras à la victime présumée ou à sa famille.
Le tribunal a appris de l’employeur que la famille a recruté Canares en mai 2017. La famille n’avait aucun reproche concernant ses performances jusqu’à ce que l’incident allégué soit révélé.
des enfants de son employeur et de préparer les trois repas de la famille. Elle était libre d’acheter tous les ingrédients qu’elle voulait et cuisinait parfois sa propre nourriture, tout en cuisinant séparément pour la famille.
Interrogé par le Parquet pour savoir pourquoi il a décidé de porter plainte, l’homme a déclaré avoir reçu, vers 23h14, le 15 décembre 2019, un message d’un numéro inconnu. Il a reconnu l’homme sur la photo comme l’ex-petit ami de la bonne, car Canares lui avait déjà montré sa photo.
« Il a envoyé des messages disant qu’elle mettait du sang menstruel et de l’urine dans la nourriture de la famille. J’ai été choqué, il a envoyé un message à moi et à ma femme”, a-t-il déclaré. L’ex-petit ami est décédé depuis.
L’homme s’est rendu au commissariat pour porter plainte. Environ une heure ou deux plus tard, deux policiers sont arrivés à son domicile pour enquêter sur l’affaire. Les officiers ont réveillé Canares pour lui parler.
« À un moment donné, elle a mentionné qu’elle l’avait fait… J’ai entendu dire qu’elle l’avait fait, en mélangeant ces deux choses à notre nourriture, et elle a dit plusieurs fois ‘désolé’ à moi et à ma femme », a-t-il ajouté.
Un ou deux jours plus tard, l’homme a déclaré que lui et sa femme avaient demandé à la servante pourquoi et comment elle avait mélangé son sang menstruel et son urine à leur nourriture. Il n’a cependant pas pu obtenir de détails précis.
Il lui a également demandé si elle ferait la même chose à ses propres enfants, et elle a répondu « non monsieur, non monsieur ».