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Caroline: Le 21/09/2020 à 13:38 | MAJ à 21/09/2020 à 13:38
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Publié : Le 21/09/2020 à 13:38 | MAJ à 21/09/2020 à 13:38
Par : Caroline

L’histoire se termine bien ! L’équipage était bloqué dans les eaux mauriciennes depuis février en raison de la pandémie Covid-19. Ses membres ne pouvaient ni débarquer à Port-Louis et encore moins retourner en Nouvelle-Zélande, leur pays natal, car les deux pays avaient fermé leurs frontières.

La campagne de pêche a duré trois longs mois supplémentaires ! Le changement d’équipage aurait dû intervenir en avril à Maurice. Mais il n’a pu se faire, car, crise sanitaire oblige, Maurice et la Nouvelle-Zélande avaient tous deux fermé leurs frontières.

Depuis, la compagnie Sealord, propriétaire du navire Will Watch, a multiplié les démarches pour rapatrier l’équipage, parti pêcher le béryx et l’hoplostèthe orange dans l’océan Indien en février.

Une première tentative, au coût de 300 000 dollars, soit environ Rs 12 millions, a eu lieu à la mi-août. Deux jets privés ont été affrétés pour récupérer l’équipage à Maurice. Mais l’un des avions a eu des soucis de moteur et Sealord n’a pu obtenir le droit d’atterrissage à Maurice pour l’autre.

Place alors au plan B, soit l’affrètement d’un avion pour récupérer l’équipage à La Réunion. Couac là aussi ! L’avion choisi, basé à Perth, n’avait pas un certificat de l’Union européenne pour atterrir sur un territoire français.

Le choix s’est alors porté sur un appareil basé à Sydney, ce qui signifiait 11 heures de vol supplémentaires.

Néanmoins, l’opération, au coût de Rs 12,5 millions, a été un succès. L’équipage a embarqué pour un retour en Nouvelle-Zélande hier.

Pour la presse néo-zélandaise, c’est la rotation la plus coûteuse de l’histoire sur un bateau de pêche !

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