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Jessila: Le 24/08/2020 à 09:21 | MAJ à 24/08/2020 à 09:21
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Publié : Le 24/08/2020 à 09:21 | MAJ à 24/08/2020 à 09:21
Par : Jessila

Même les pires des catastrophes peuvent livrer des enseignements.

Le dossier Wakashio, souligne un article publié sur le site de l’UNCTAD, soit la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement, qui est un organe de l’ONU, montre la menace que représente le trafic maritime pour les états insulaires comme Maurice en termes de pollution.

Cet article souligne que les petits Etats insulaires, de par leur proximité avec les voies de navigation, sont très vulnérables à toute pollution découlant du trafic maritime. Et les conséquences sont énormes sur l’écosystème marin et les secteurs économiques découlant de la mer.

Selon l’article, l’affaire Wakashio montre la nécessité de revoir le cadre légal qui régit le type de soutien à apporter à un pays affecté par un désastre écologique provoqué par un navire.

Le fait que les mers et leur exploitation soient régies par plusieurs conventions internationales n’arrange pas les choses. Car certaines ne sont pas ratifiées par les pays qui pourraient en bénéficier et d’autres ne sont pas entrées en application.

Le problème survient en cas de pollution, car toutes les parties n’ont pas le même degré de responsabilité et les recours ne sont pas les mêmes pour ce qui est de la compensation. D’autant que cet aspect dépend du type de navire responsable et des conventions signées par toutes les parties impliquées.

Shamila Sirimanne, directrice du département technologie et logistique de l’UNCTAD, fait un plaidoyer pour que tous les pays soient partie prenante du cadre légal existant. Ainsi, en cas d’incidents, les pays vulnérables sont protégés.

Cet article précise aussi qu’étant donné le fait que Wakashio est un vraquier et non un pétrolier, la convention qui s’applique prévoit une compensation maximale quatre fois inférieure, soit $ 65,17 millions contre $ 286 millions.

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