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: Le 05/12/2020 à 17:35 | MAJ à 18/07/2024 à 17:26
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Publié : Le 05/12/2020 à 17:35 | MAJ à 18/07/2024 à 17:26
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Une femme est jugée en ce moment en Australie pour un crime qui a choqué tout le pays. Jessica Camilleri est accusée d’avoir décapité sa mère à l’été 2019.

La tête de la victime avait été découverte en juillet de cette année-là sur un sentier situé près de chez elle, près de la maison des voisins.

A l’intérieur de son domicile se trouvait son corps mutilé. Les secours avaient retrouvé des bouts de cadavre à plusieurs endroits, dont la pointe de son nez dans la cuisine.

Au total, Rita Camilleri a été poignardée plus de 100 fois. Sa fille, qui était couverte de sang, avait rapidement été arrêtée, rapporte News.au. «Je l’ai poignardée et poignardée, et puis je lui ai coupé la tête», avait déclaré la suspecte de 27 ans. Après le meurtre de sa mère, Jessica Camilleri a expliqué avoir agi pour se défendre, affirmant que Rita Camillera est la première à avoir essayé de la poignarder. «Elle a dit qu’elle voulait rendre la monnaie de sa pièce à la victime», a déclaré le procureur.

Le procès a révélé que la mère était persuadée que sa fille était démoniaque, au point de dépenser 2500 dollars pour faire appel à un médium «qui la libèrerait du mal». «Elle a payé cette somme mais n’a jamais reçu aucun service, je crois juste qu’elle était désespérée», a expliqué une amie de la victime au tribunal. Rita Camilleri avait notamment peur de voir sa fille se passionner pour toutes sortes de films d’horreur, dont «Jeepers Creepers», où une créature démoniaque mange des victimes afin de remplacer les propres parties de son corps. La jeune femme a également déclaré que son film préféré était «The Texas Chainsaw Massacre» dans lequel des personnes sont violemment tuées et démembrées. Selon les médias, elle mettait souvent sur pause et revenait en arrière pour visionner plusieurs fois ces scènes.

 

Jessica Camilleri a plaidé non coupable des faits qui pour lesquels elle est accusée. Sa défense affirme qu’elle est malade psychologiquement et n’était donc pas responsable de ses actes au moment du meurtre. Le procureur a expliqué que l’accusée avait une «longue histoire d’agressions», de harcèlement et de menaces envers des membres de sa famille ou des inconnus. Elle aurait même menacé certaines personnes par téléphone, les prévenant qu’elle allait leur couper la tête. Des proches auraient mis en garde la mère contre sa fille, rapporte le «Sydney Morning Herald», lui affirmant qu’elle risquait de blesser quelqu’un si elle ne faisait rien. «Pas ma Jessica», aurait répondu la mère. «Elle protégeait toujours sa fille et était toujours là pour prendre sa défense», a raconté une proche

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