Henry, 22 ans a expliqué aux enquêteurs les avoir tués en posant ses mains sur leur bouche et leur nez, jusqu’à ce qu’ils cessent de respirer, tout en chantant.
Elle a même donné des détails ignobles sur les faits, indiquant avoir étouffé sa fille d’un an sous les yeux de son garçon de 3 ans, qui criait et la tapait pour la faire s’arrêter. Elle aurait ensuite caché le corps dans une chambre, alors que le père des enfants et une «tante» venaient de rentrer à la maison. Puis, elle aurait prétexté emmener le petit garçon dans la chambre pour le changer, mais l’aurait plaqué au sol et l’aurait tué, tout en lui chantant une chanson, alors qu’il se débattait.
Elle a expliqué s’en être prise ensuite à sa dernière-née, âgée de 7 mois, lui donnant le biberon jusqu’à ce qu’elle s’endorme, avant de l’étouffer à son tour. Là encore, elle fredonnait un air en agissant.
Afin de conclure son acte macabre et glacial, elle aurait alors disposé les corps des enfants dans le salon, comme s’ils faisaient la sieste. Ce n’est que plus tard qu’une femme, dont les enquêteurs n’ont pas encore déterminé s’il s’agissait de la mère ou d’une autre personne, a appelé la police mardi pour les alerter, rapporte le dossier.
Les membres de la famille ont indiqué que la jeune femme était addict à la méthamphétamine et qu’elle «agissait bizarrement» depuis quelques jours. Elle n’était pas sous influence de la drogue au moment des faits, détaille le rapport judiciaire. Elle a été placée en détention.
Les médias américains ont, ce matin, affirmé que cette affaire est la plus macabre de cette année.