Quand on entre dans un marché qui se développe, on se demande quelle part de marché on pourra s’approprier et à combien vaut cette opportunité commerciale. Or, dans le marché du cloud, cette opportunité va dépasser les 1 000 milliards de dollars pour une seule compagnie. Explication dans le texte.
Au début de ce mois, le producteur automobile Ford Motor (F) et Google Cloud (GOOGL), compagnie subsidiaire du géant Alphabet, ont annoncé un accord de six ans pour des services Google en mode cloud valant des centaines de millions de dollars.
Les services cloud ou « dans le nuage » ne sont autres que le stockage dans un centre de données (data centre) qu’offrent des compagnies comme Amazon (AMZN), Microsoft (MSFT), Alibaba (BABA), et Google contre paiement.
Google qui a peiné dans ce segment (Google Cloud était au bord de la fermeture en 2018) a persisté et déguste aujourd’hui le fruit de sa persévérance.
Le contrat de Ford avec Google Cloud est un peu plus conséquent que celui de Netflix (NFLX) a signé avec Amazon, car il comprend plusieurs composants logiciels, chose qui va au-delà des services de gestion traditionnelle en mode cloud.
Ford et les véhicules Lincoln vont ainsi pouvoir utiliser, à partir de 2023, l’informatique embarquée dans les véhicules qu’Alphabet a développée. Ce sont Android CarPlay, l’Assistant vocal Assistant Google, Google Maps, et App store Google Play.
Google Cloud sera également responsable de la connectivité embarquée des voitures Ford.
Ce producteur de véhicules utilisera aussi l’intelligence artificielle de Google pour la logistique de sa chaîne d’approvisionnement et de fabrication.
Alors que l’industrie du cloud s’approche déjà d’une vente de $100 milliards, sa croissance ne fait que commencer.
Ainsi, on estime que Google est en bonne voie pour engranger jusqu’à 1 000 milliards de dollars dans quelques années à travers le cloud, mais aussi dans le développement des logiciels.