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: Le 13/10/2021 à 03:16 | MAJ à 18/07/2024 à 17:24
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Publié : Le 13/10/2021 à 03:16 | MAJ à 18/07/2024 à 17:24
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Ce seront les premiers entretiens en tête-à-tête des talibans avec des représentants de l’Union européenne… La rencontre doit avoir lieu à Doha et inclura aussi des représentants des États-Unis. Il s’agit d’un “échange informel qui ne constitue pas une reconnaissance du gouvernement par intérim” de l’Émirat islamique d’Afghanistan précise l’Union européenne.
Les islamistes sont en effet en mission diplomatique effrénée au Qatar en quête de reconnaissance et d’aide internationale, ils disent vouloir éviter une catastrophe humanitaire.
Hier, depuis New York, Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU a fait le point sur l’aide humanitaire des Nations unies à Kaboul et déjà exhorté le monde à injecter des liquidités dans l’économie afghane, mais il a également critiqué les décisions des talibans à l’égard des femmes et des filles afghanes :
“Je suis particulièrement alarmé de voir que les promesses faites aux femmes et aux filles afghanes par les talibans ne sont pas tenues. Ces promesses non tenues conduisent à des rêves brisées pour les femmes et les filles d’Afghanistan.”
Pour l’Union européenne, cette rencontre est avant tout destinée à prévenir un “effondrement” de l’Afghanistan, selon le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.
Le nouveau régime islamiste, arrivé au pouvoir en Afghanistan, en août, n’a été reconnu par aucun pays. Mais face à l’imminence d’une grave crise humanitaire, les manœuvres diplomatiques se multiplient. Ce pays est entièrement dépendant de l’aide internationale après vingt ans de guerre.
Samedi à Doha, les talibans ont rencontré des responsables américains pour les premières discussions directes avec Washington depuis leur prise du pouvoir. Leur chef de la diplomatie a appelé les Etats-Unis à établir de “bonnes relations” et à ne pas “affaiblir l’actuel gouvernement en Afghanistan”.
Après avoir accueilli pendant des années les pourparlers entre les talibans et les Etats-Unis, le Qatar continue de jouer un rôle de médiateur incontournable entre le mouvement islamiste et les chancelleries occidentales.

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