La variole du singe continue sa progression dans le monde. Face à la flambée des cas, le comité d’urgence de l’OMS s’est réuni jeudi afin de déterminer la gravité de l’étendue de la maladie.
On compte désormais 14 500 cas de variole du singe dans 70 pays. Au 18 juillet, le Centre européen de contrôle et de prévention des maladies recensait 7 896 infections. L’Espagne est la plus touchée avec 2 835 cas, suivie de l’Allemagne avec 1 924 cas. La France est en troisième position avec 1 450 cas.
« 99 % des cas recensés sont des hommes », a indiqué mercredi l’experte de l’OMS sur la question, le Dr Rosamund Lewis. En Afrique, cinq personnes ont déjà succombé des suites de l’épidémie.
Suite à l’augmentation des cas de « près de 50 % » dans l’Union européenne en une semaine, la Commission européenne a annoncé lundi l’achat de 54 530 doses supplémentaires du vaccin dans le cadre de son contrat avec le laboratoire danois Bavarian Nordic.
À Maurice heureusement, aucun cas de la variole du singe n’a encore été détecté. Les résultats des analyses des échantillons des cas suspects se sont tous révélés négatifs. Le séquençage a été réalisé en Afrique du Sud.
La variole du singe se caractérise par des éruptions cutanées qui peuvent apparaître sur les organes génitaux ou dans la bouche et peut s’accompagner de poussées de fièvre, de maux de gorge ou de douleurs au niveau des ganglions lymphatiques.
La variole du singe peut être transmise par contact direct avec les lésions cutanées ou muqueuses d’un malade, ainsi que par des gouttelettes.