La variole du singe, connue sous le nom de MonkeyPox, refait surface avec une nouvelle souche plus virulente, identifiée en République démocratique du Congo (RDC) en septembre 2023.

Baptisée « Clade Ib », cette souche est non seulement plus mortelle, mais aussi plus transmissible que les précédentes. Elle se propage de personne à personne, selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Le retour en force de cette maladie rappelle l'épisode épidémique mondial de 2022. Aujourd'hui, alors que cette nouvelle souche de variole se propage dans plusieurs pays africains, Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS, envisage de convoquer un comité d'urgence du règlement sanitaire international. L'objectif est de déterminer si cette épidémie doit être déclarée comme une urgence de santé publique de portée internationale.

L'inquiétude monte depuis plusieurs mois en Afrique, continent durement touché par cette épidémie. Au 12 juillet, près de 11 000 cas de variole ont été signalés en RDC, dont 443 décès, d'après un rapport du CDC. Cette situation est aggravée par un taux de létalité élevé, la propagation de la maladie à des zones jusque-là épargnées et l'apparition de la nouvelle souche Clade Ib. Face à cette menace, l'OMS estime que le risque associé à la variole en RDC est élevé.

La communauté internationale retient son souffle alors que les autorités sanitaires s'efforcent de contenir cette nouvelle vague. Les prochaines décisions de l'OMS seront cruciales pour orienter les efforts mondiaux contre cette résurgence de la variole du singe.