Les États-Unis ont annoncé jeudi des sanctions à l'encontre de 16 responsables proches du président vénézuélien Nicolas Maduro, affirmant qu'ils avaient « entravé » le déroulement de l'élection présidentielle du 28 juillet. Ces personnes comprennent des dirigeants du Conseil national électoral et du Tribunal suprême de justice, a déclaré le département du Trésor américain dans un communiqué, ajoutant qu'ils avaient « entravé la transparence du processus électoral et la publication de résultats électoraux exacts ». Le Venezuela, de son côté, a rejeté les sanctions américaines. Le pays latino-américain rejette « avec la plus grande fermeté » « le nouveau crime d'agression commis par le gouvernement des États-Unis contre le Venezuela en imposant des mesures coercitives unilatérales, illégitimes et illégales à un groupe de fonctionnaires », dit le communiqué du ministère des Affaires étrangères vénézuélien.