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: Le 27/11/2020 à 16:31 | MAJ à 18/07/2024 à 17:26
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Publié : Le 27/11/2020 à 16:31 | MAJ à 18/07/2024 à 17:26
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Samedi 21 novembre, des policiers français ont été filmés par une caméra de vidéosurveillance en train de rouer de coups un homme noir à l’intérieur de son studio, et lançant une grenade lacrymogène dans le studio de musique, sans motif apparent. La vidéo a surgi sur les réseaux sociaux hier, jeudi 26 novembre.

Les images publiées montrent un homme appelé Michel qui subit une volée de coups assénés par des policiers alors qu’il se trouve à l’entrée d’un studio de musique.

Selon leur procès-verbal consulté par l’Agence France-Presse (AFP), les policiers disent qu’ils ont tenté de l’interpeller pour défaut de port du masque. « Alors que nous tentons de l’intercepter, il nous entraîne de force dans le bâtiment et a essayé de prendre notre arme», écrivent-ils.

Mais les images de vidéosurveillance de ce studio ne montrent pas cela. On y voit les trois fonctionnaires de police entrer dans le studio en agrippant l’homme puis le frapper à coups de poing, de pied ou de matraque pendant au moins 15 minutes

. Dans leur rapport, les policiers ont écrit à plusieurs reprises que l’homme les avait frappés. Or, selon ces mêmes images, Michel résiste en refusant de se laisser embarquer, puis tente de se protéger le visage et le corps, mais ne semble pas porter de coups.

Loopsider a publié l’intégralité de la scène d’une durée de 13 minutes hier.

Par ailleurs, l’homme, noir, affirme avoir fait l’objet d’insultes racistes de la part des agents, déclarant avoir été traité de « sale nègre.

Dans un second temps, des personnes qui se trouvaient dans le sous-sol du studio parviennent à rejoindre l’entrée, provoquant le repli des policiers à l’extérieur et la fermeture de la porte du studio. Les policiers tentent ensuite de forcer la porte et jettent à l’intérieur du studio une grenade lacrymogène qui enfume la pièce.

D’autres images dévoilées par Loopsider et tournées par des riverains montrent les policiers pointer leurs armes dans la rue et intimer à Michel l’ordre de sortir du studio.

Ils ont été suspendus de leurs fonctions à la demande du ministre français de l’Intérieur.

Ils sont accusés d’agression et de faux en écriture.

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